
Le ministre Adjé Silas Metch a rassuré le président sur l'engagement de l’État. (Ph: Dr)
Le ministre Adjé Silas Metch a rassuré le président sur l'engagement de l’État. (Ph: Dr)
Organisation de l’Afrobasket 2025 en Côte d’Ivoire: Forte pression sur le président de la fédération ivoirienne
Moussa Diarra, président de la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb) et président du comité d’organisation de l’Afrobasket sénior dames qui aura lieu à Abidjan, du 25 juillet au 3 août 2025, a rompu son jeûne avec un groupe de journalistes vendredi soir dans un hôtel de la place.
A quatre mois de recevoir l’Afrique sur ses terres, le palais des sports est en mauvais état de santé, il a laissé l'impression d'un homme préoccupé par les échéances à venir. Les salles annexes (Hall 1 et 2) et la salle polyvalente construites à la faveur de l’Afrobasket hommes en 2013 sont dégradées par endroits.
D’ici à la fin du mois prochain, Fiba Afrique fera venir une mission d'inspection dans le pays pour apprécier les infrastructures devant servir pour la compétition. Et jusque-là, c’est le statu-quo au niveau du ministère des Sports, chargé de mettre les infrastructures à la disposition du comité d'organisation.
L’Office national des sports (Ons) dont le directeur général préside la commission des infrastructures semble regarder du côté de son patron. Tout cela n’est pas très rassurant, pour qui connaît le premier responsable du basket-ball ivoirien. Par déformation professionnelle (il évolue dans la banque et les finances), donc méticuleux et prévoyant, il redoute les improvisations et le bricolage. C’est pourquoi, il ne cesse de tirer la sonnette d’alarme.
« En effet, ce n’est pas rassurant de rester sans information sur les infrastructures devant abriter la compétition. Le comité d'organisation est constitué et nous travaillons d’arrache-pied pour offrir la meilleure organisation possible », rassure Moussa Diarra. Il vise, au pire des cas, une place sur le podium pour représenter la Côte d’Ivoire à la prochaine coupe du monde de Fiba.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il a organisé une vaste opération de détection à travers le monde. La Fibb a rencontré toutes les meilleures joueuses ivoiriennes évoluant dans les championnats européens. « Un travail formidable est également en train de se faire du côté des Etats-Unis. Toutes ont exprimé leur motivation à rejoindre la sélection nationale. Sur place ici, une présélection des meilleures joueuses locales a été effectuée et les joueuses sont suivies. Ces talents seront rassemblés en juin 2025 pour un stage de préparation intensif », annonce le président de la Fibb.
Il n’y a pas que l’organisation des dames qui préoccupe le patron de la balle au panier national. Moussa Diarra, parallèlement à l’Afrobasket dames, pense fortement à la compétition des hommes, du 12 au 24 août 2025, dans trois villes d’Angola (Benguela, Luanda et Namibe).
La Côte d’Ivoire, on le sait, a brillé en remportant ses six matchs des phases éliminatoires. « Nous avons montré notre capacité de résilience et nous sommes satisfaits de ce parcours parfait », se réjouit Moussa Diarra. Avec la qualification en poche, la Fibb prévoit un regroupement fin juin pour entamer la préparation du tournoi.
Trois pays ont été retenus pour accueillir l’équipe nationale. La Tunisie, partenaire historique offrant des infrastructures de qualité ; l’Espagne où l’entraîneur ivoirien dispose d’un réseau de contacts permettant d’organiser des matchs amicaux de haut niveau, et la Turquie, pays émergent en basket-ball, avec des infrastructures modernes et des adversaires de classe mondiale. Un magnifique programme qui ne saurait être mené à bien que dans une atmosphère de sérénité.
D’ici à la fin du mois prochain, Fiba Afrique fera venir une mission d'inspection dans le pays pour apprécier les infrastructures devant servir pour la compétition. Et jusque-là, c’est le statu-quo au niveau du ministère des Sports, chargé de mettre les infrastructures à la disposition du comité d'organisation.
L’Office national des sports (Ons) dont le directeur général préside la commission des infrastructures semble regarder du côté de son patron. Tout cela n’est pas très rassurant, pour qui connaît le premier responsable du basket-ball ivoirien. Par déformation professionnelle (il évolue dans la banque et les finances), donc méticuleux et prévoyant, il redoute les improvisations et le bricolage. C’est pourquoi, il ne cesse de tirer la sonnette d’alarme.
« En effet, ce n’est pas rassurant de rester sans information sur les infrastructures devant abriter la compétition. Le comité d'organisation est constitué et nous travaillons d’arrache-pied pour offrir la meilleure organisation possible », rassure Moussa Diarra. Il vise, au pire des cas, une place sur le podium pour représenter la Côte d’Ivoire à la prochaine coupe du monde de Fiba.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il a organisé une vaste opération de détection à travers le monde. La Fibb a rencontré toutes les meilleures joueuses ivoiriennes évoluant dans les championnats européens. « Un travail formidable est également en train de se faire du côté des Etats-Unis. Toutes ont exprimé leur motivation à rejoindre la sélection nationale. Sur place ici, une présélection des meilleures joueuses locales a été effectuée et les joueuses sont suivies. Ces talents seront rassemblés en juin 2025 pour un stage de préparation intensif », annonce le président de la Fibb.
Il n’y a pas que l’organisation des dames qui préoccupe le patron de la balle au panier national. Moussa Diarra, parallèlement à l’Afrobasket dames, pense fortement à la compétition des hommes, du 12 au 24 août 2025, dans trois villes d’Angola (Benguela, Luanda et Namibe).
La Côte d’Ivoire, on le sait, a brillé en remportant ses six matchs des phases éliminatoires. « Nous avons montré notre capacité de résilience et nous sommes satisfaits de ce parcours parfait », se réjouit Moussa Diarra. Avec la qualification en poche, la Fibb prévoit un regroupement fin juin pour entamer la préparation du tournoi.
Trois pays ont été retenus pour accueillir l’équipe nationale. La Tunisie, partenaire historique offrant des infrastructures de qualité ; l’Espagne où l’entraîneur ivoirien dispose d’un réseau de contacts permettant d’organiser des matchs amicaux de haut niveau, et la Turquie, pays émergent en basket-ball, avec des infrastructures modernes et des adversaires de classe mondiale. Un magnifique programme qui ne saurait être mené à bien que dans une atmosphère de sérénité.