Insuffisances rénales : Une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit organisée à l’Université FHB de Cocody

Marie France Kissi, présidente du Rotary club Abidjan II-Plateaux, pour le mandat 2024-2025. (Bavane)
Marie France Kissi, présidente du Rotary club Abidjan II-Plateaux, pour le mandat 2024-2025. (Bavane)
Marie France Kissi, présidente du Rotary club Abidjan II-Plateaux, pour le mandat 2024-2025. (Bavane)

Insuffisances rénales : Une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit organisée à l’Université FHB de Cocody

Le 17/03/25 à 17:02
modifié 17/03/25 à 18:29
L’Association ivoirienne des dialysés et des insuffisances rénales (Aidir) a organisé une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit, en collaboration avec le Rotary lub Abidjan II-Plateaux et le Centre national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale (Cnptir) à l’Université Félix Houphouët-Boigny à Cocody. C'était le samedi 15 mars 2025, sur le thème : "Prévention et traitement de l’insuffisance rénale".

Marie France Kissi, présidente du Rotary club Abidjan II-Plateaux, pour le mandat 2024-2025, a souligné l’enjeu de cette initiative. « Nous, le Rotary club Abidjan II-Plateaux, depuis trois ans, nous organisons des journées de dépistage et de sensibilisation auprès des populations afin qu'ils prennent encore plus conscience de l'état de leur rein. Pendant ces journées, nous recevons à peu près entre 400 et 500 personnes avec l'aide du Centre national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale », a indiqué Marie France Kissi.

Selon elle, le Rotary s’est associé à l'Association des dialysés de Côte d'Ivoire, afin que plus de personnes puissent prendre conscience et se faire dépister de manière précoce pour ne pas arriver à la dialyse. Qui est une phase vraiment difficile. Car en Côte d'Ivoire, elle coûte excessivement chère. « Nous avons besoin d'au moins deux dialyses qui coûtent entre 60 000 et 120 000 Fcfa dans le privé. Pour ne pas arriver à ce stade, il vaut mieux connaître l'état de son rein et se faire dépister des maladies connexes telles que le diabète, l'hypertension artérielle », a-t-elle souligné.

Des participants à la séance de dépistage gratuit. (Bavane)
Des participants à la séance de dépistage gratuit. (Bavane)



La directrice de l'hôpital psychiatrique de Bingerville, Dr. Porquet-Mabanza Olga, a conseillé les participants à l’activité sur la prise en charge de la maladie qui, selon elle, peut être mentale.

« La maladie se manifeste sur des personnes qui ont des échecs à répétition, des chagrins d’amour à répétition, des stress professionnels, des palabres à n’en point finir avec sa conjointe ou son conjoint. Le stress en permanence peut avoir un impact sur les hormones, peut faire monter la tension artérielle et quand la tension artérielle monte, ta tension monte », a-t-elle expliqué.

A l’en croire, la santé mentale, c'est la santé. Pour prendre soin de sa santé mentale, elle propose une bonne alimentation. C’est-à-dire consommer assez de fruits, de légumes, des sources de protéines.

Il faut aussi bien dormir. Avoir un temps de sommeil suffisant, 7 à 8 heures de sommeil. Faire une activité physique », a-t-elle conseillé.



Le 17/03/25 à 17:02
modifié 17/03/25 à 18:29