Rentrée académique 2025-2026 de l’INFJ de Yamoussoukro: 667 élèves répartis dans les 4 Écoles font leur rentrée

Une occasion de célébrer les 20 ans de l'Infj. (Ph: Dr)
Une occasion de célébrer les 20 ans de l'Infj. (Ph: Dr)
Une occasion de célébrer les 20 ans de l'Infj. (Ph: Dr)

Rentrée académique 2025-2026 de l’INFJ de Yamoussoukro: 667 élèves répartis dans les 4 Écoles font leur rentrée

Le 19/03/25 à 06:21
modifié 19/03/25 à 12:24
Principalement meublée par la passation de flambeau entre la promotion de 2024-2025 et celle de 2025-2026, l’Institut national de formation judiciaire (Infj) de Yamoussoukro organisait le lundi 17 mars 2025, sa cérémonie solennelle de rentrée académique 2025-2026. La cérémonie était placée sous la présidence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Jean Sansan Kambilé, représenté par son directeur de Cabinet, Bernard Kouassi.

La troisième édition de cette cérémonie de rentrée, selon le communiqué produit à cet effet, s’est déroulée sur l’esplanade de l’Infj, en présence des acteurs clés du système, des partenaires et des autorités administratives, coutumières et religieuses de Yamoussoukro. Et ce sont au total 667 élèves répartis dans les quatre écoles qui seront formés aux métiers des professions judiciaires au titre de l’année académique 2025-2026 pour le compte de la formation initiale à l’institut.

Le directeur général de l’Infj, Lebry Marie-Leonard, a saisi cette occasion pour dresser le bilan succinct de l’année académique 2024-2025 sur le plan administratif, académique et de sa gouvernance. Un bilan qu’il a jugé satisfaisant compte tenu des résultats qualitatifs et quantitatifs obtenus.

Lebry Marie-Leonard s’est engagé à préserver les acquis, notamment le prestige de l’Infj ; la cohésion entre les parties prenantes ; la crédibilité et la transparence des concours mais et surtout la qualité de la formation. Et à les bonifier conformément à sa vision qui est de faire de l’Institut national de formation judiciaire, le leader de la formation des personnels judiciaires de la sous-région. Mais également se positionner comme une référence à l’international.

Pour sa part, le directeur de Cabinet de Sansan Kambilé, a, dans un premier temps, au nom du Garde des Sceaux ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a félicité les qualités managériales du directeur général qui ne cesse de faire rayonner l’institut sur le plan national et international. Puis, il a traduit l’engagement du Garde des Sceaux qui ne ménage aucun effort pour que l’Infj demeure une école d’excellence en le dotant de moyens nécessaires.

Le directeur général de l'institut (à droite) se félicite du bilan qualitatif et quantitatif de l'école ses dernières années. (Ph: Dr)
Le directeur général de l'institut (à droite) se félicite du bilan qualitatif et quantitatif de l'école ses dernières années. (Ph: Dr)



Il a par ailleurs félicité les élèves pour leur admission aux concours sélectifs d’accès aux écoles de l’Infj. Il les a invités à la discipline, à la cohésion entre les différents corps de métier, chose chère, selon lui, au Garde des Sceaux. Car pour lui, leur passage dans cet institut doit être le fer de lance de la cohésion qui se fera ressentir sur le terrain afin que la justice soit la clé de voute de l’édifice social.

C’est un auditoire captivé qui s'est laissé édifier par Mme Pélagie Théoua épouse N’Dri, Professeur titulaire de Droit public à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, en sa qualité de conférencière, sur le thème « Intelligence artificielle : défis et opportunités ».

De son intervention, il faut retenir que, bien que, le regard sur l’Intelligence artificielle (Ia) ne fait pas l’unanimité, elle est devenue un facteur important de l’évolution de la société. D’où ses influences sur le droit ne se sont pas faites attendre.

Dans son analyse, elle présente l’Ia comme une opportunité offerte pour l’amélioration des pratiques sociales dans nos États. Et pour ce qui concerne l’exercice des professions judiciaires, en particulier, elles offrent des possibilités d’un changement qualitatif.

La cérémonie solennelle s’est terminée par la présentation officielle de la plaque indiquant le logo des festivités marquant les vingt (20) années d’existence de l’Institut national de formation judiciaire créé le 3 février 2005.



Le 19/03/25 à 06:21
modifié 19/03/25 à 12:24