Rentrée académique 2025-2026 de l’INFJ de Yamoussoukro: 667 élèves répartis dans les 4 Écoles font leur rentrée
Le directeur général de l’Infj, Lebry Marie-Leonard, a saisi cette occasion pour dresser le bilan succinct de l’année académique 2024-2025 sur le plan administratif, académique et de sa gouvernance. Un bilan qu’il a jugé satisfaisant compte tenu des résultats qualitatifs et quantitatifs obtenus.
Lebry Marie-Leonard s’est engagé à préserver les acquis, notamment le prestige de l’Infj ; la cohésion entre les parties prenantes ; la crédibilité et la transparence des concours mais et surtout la qualité de la formation. Et à les bonifier conformément à sa vision qui est de faire de l’Institut national de formation judiciaire, le leader de la formation des personnels judiciaires de la sous-région. Mais également se positionner comme une référence à l’international.
Pour sa part, le directeur de Cabinet de Sansan Kambilé, a, dans un premier temps, au nom du Garde des Sceaux ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a félicité les qualités managériales du directeur général qui ne cesse de faire rayonner l’institut sur le plan national et international. Puis, il a traduit l’engagement du Garde des Sceaux qui ne ménage aucun effort pour que l’Infj demeure une école d’excellence en le dotant de moyens nécessaires.

Il a par ailleurs félicité les élèves pour leur admission aux concours sélectifs d’accès aux écoles de l’Infj. Il les a invités à la discipline, à la cohésion entre les différents corps de métier, chose chère, selon lui, au Garde des Sceaux. Car pour lui, leur passage dans cet institut doit être le fer de lance de la cohésion qui se fera ressentir sur le terrain afin que la justice soit la clé de voute de l’édifice social.
C’est un auditoire captivé qui s'est laissé édifier par Mme Pélagie Théoua épouse N’Dri, Professeur titulaire de Droit public à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, en sa qualité de conférencière, sur le thème « Intelligence artificielle : défis et opportunités ».
De son intervention, il faut retenir que, bien que, le regard sur l’Intelligence artificielle (Ia) ne fait pas l’unanimité, elle est devenue un facteur important de l’évolution de la société. D’où ses influences sur le droit ne se sont pas faites attendre.
Dans son analyse, elle présente l’Ia comme une opportunité offerte pour l’amélioration des pratiques sociales dans nos États. Et pour ce qui concerne l’exercice des professions judiciaires, en particulier, elles offrent des possibilités d’un changement qualitatif.
La cérémonie solennelle s’est terminée par la présentation officielle de la plaque indiquant le logo des festivités marquant les vingt (20) années d’existence de l’Institut national de formation judiciaire créé le 3 février 2005.