Des experts et chercheurs réunis à Abidjan pour renforcer la lutte contre le cancer de la prostate en Afrique francophone.
Des experts et chercheurs réunis à Abidjan pour renforcer la lutte contre le cancer de la prostate en Afrique francophone.
Lutte contre le cancer de la prostate : l’Afrique francophone renforce sa riposte à Abidjan
Abidjan a accueilli, les 19 et 20 mars 2025, un atelier scientifique majeur intitulé « L'Afrique francophone autour du cancer de la prostate : collaboration et innovations pour des solutions efficaces ». Organisé en partenariat avec la Société d’urologie de Côte d’Ivoire et le Programme National de Lutte contre le Cancer, cet événement visait à renforcer la coopération internationale et à promouvoir des approches innovantes pour lutter contre cette maladie qui touche de plus en plus d’hommes en Afrique francophone.
Le professeur Meité Syndou, directeur de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, a ouvert les travaux en réaffirmant l'engagement de son institution dans la lutte contre les maladies non transmissibles. Il a mis en avant le rôle de la plateforme de génétique moléculaire récemment mise en place, qui permet d’améliorer la compréhension et la prise en charge du cancer de la prostate.
La présidente du comité d’organisation, Professeure Gbonon Valérie, a souligné l’honneur pour la Côte d’Ivoire d’être le premier pays francophone à accueillir cet atelier du Consortium Transatlantique pour le Cancer de la Prostate (CaPTC). Selon elle, les participants ont la responsabilité de transformer les échanges en actions concrètes pour améliorer la prévention et le traitement du cancer de la prostate en Afrique francophone.
Dr Coulibaly Safiatou, responsable du laboratoire de génétique et cancer à l’Institut Pasteur et investigatrice principale du CaPTC en Côte d’Ivoire, a insisté sur le rôle clé de cette rencontre en tant que catalyseur de financements pour l’organisation d’autres ateliers similaires dans plusieurs pays africains. Elle a également alerté sur la progression inquiétante du cancer dans la région, soulignant la nécessité d’une mobilisation collective.
Deux jours de sensibilisation pour une lutte de proximité
De son côté, le professeur Diomandé Moh Isidore Jean-Marie, ancien doyen de la faculté de médecine, a évoqué l’évolution des cancers en Afrique sous l’influence de facteurs environnementaux et alimentaires. Il a rappelé que le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes en Côte d'Ivoire, insistant sur l’importance d’un dépistage précoce dès l’âge de 40 ans pour une meilleure prise en charge.
Sous la présidence du professeur Odedina Folakemi, fondatrice du CaPTC, les participants ont exploré des pistes de financement, défini des axes prioritaires de recherche et renforcé les collaborations aux niveaux national et international.
En complément de l’atelier scientifique, des journées de sensibilisation sont prévues les 22 et 23 mars au foyer des jeunes d’Anonkoua Kouté. Destinées aux hommes de 40 ans et plus, ces journées informeront sur les facteurs de risque, les symptômes, l’importance du dépistage et les options de traitement. L’événement se clôturera par une distribution de vivres aux participants.
À noter que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire est membre du Consortium CaPTC depuis 2022, témoignant de son engagement dans la lutte contre cette maladie.
La présidente du comité d’organisation, Professeure Gbonon Valérie, a souligné l’honneur pour la Côte d’Ivoire d’être le premier pays francophone à accueillir cet atelier du Consortium Transatlantique pour le Cancer de la Prostate (CaPTC). Selon elle, les participants ont la responsabilité de transformer les échanges en actions concrètes pour améliorer la prévention et le traitement du cancer de la prostate en Afrique francophone.
Dr Coulibaly Safiatou, responsable du laboratoire de génétique et cancer à l’Institut Pasteur et investigatrice principale du CaPTC en Côte d’Ivoire, a insisté sur le rôle clé de cette rencontre en tant que catalyseur de financements pour l’organisation d’autres ateliers similaires dans plusieurs pays africains. Elle a également alerté sur la progression inquiétante du cancer dans la région, soulignant la nécessité d’une mobilisation collective.
Deux jours de sensibilisation pour une lutte de proximité
De son côté, le professeur Diomandé Moh Isidore Jean-Marie, ancien doyen de la faculté de médecine, a évoqué l’évolution des cancers en Afrique sous l’influence de facteurs environnementaux et alimentaires. Il a rappelé que le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes en Côte d'Ivoire, insistant sur l’importance d’un dépistage précoce dès l’âge de 40 ans pour une meilleure prise en charge.
Sous la présidence du professeur Odedina Folakemi, fondatrice du CaPTC, les participants ont exploré des pistes de financement, défini des axes prioritaires de recherche et renforcé les collaborations aux niveaux national et international.
En complément de l’atelier scientifique, des journées de sensibilisation sont prévues les 22 et 23 mars au foyer des jeunes d’Anonkoua Kouté. Destinées aux hommes de 40 ans et plus, ces journées informeront sur les facteurs de risque, les symptômes, l’importance du dépistage et les options de traitement. L’événement se clôturera par une distribution de vivres aux participants.
À noter que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire est membre du Consortium CaPTC depuis 2022, témoignant de son engagement dans la lutte contre cette maladie.