Présidentielle 2025 : Simone Gbagbo et le Cap demandent une loi d’amnistie

Les membres de la Cap Côte d’Ivoire, après leur déclaration à la maison du Pdci-Rda. (Ph: Dr)
Les membres de la Cap Côte d’Ivoire, après leur déclaration à la maison du Pdci-Rda. (Ph: Dr)
Les membres de la Cap Côte d’Ivoire, après leur déclaration à la maison du Pdci-Rda. (Ph: Dr)

Présidentielle 2025 : Simone Gbagbo et le Cap demandent une loi d’amnistie

Le 20/03/25 à 07:10
modifié 20/03/25 à 13:17
La Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Cap-CI) a tenu, le mercredi 19 mars 2025, une réunion à la Maison du Pdci-Rda à Abidjan Cocody. Au terme de deux heures de travaux, la porte-parole de ce groupement politique, Simone Gbagbo, par ailleurs, présidente de Mouvement des générations capables (Mgc) s’est prononcée sur la liste électorale provisoire rendue publique par la Cei, le 17 mars.

Selon elle, il faut à la Côte d’Ivoire, une ‘’liste électorale inclusive’’. Et cela sera possible qu’en incluant tous les acteurs politiques.

Il faut souligner que certains acteurs politiques sont absents de la liste électorale provisoire, notamment l’ex-Chef de l’État, Laurent Gbagbo, leader du Parti des peuples africains–Côte d’Ivoire (Ppa-CI), Guillaume Soro et Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).

Face à la presse, Simone Gbagbo a dénoncé une situation qui perdure depuis 2020 et qui, selon elle, nécessite une décision forte de la part des autorités. « Nous souhaitons une liste électorale inclusive. Le problème de Blé Goudé et de Laurent Gbagbo est posé depuis 2020 et n’a toujours pas été résolu. Il est impératif que le gouvernement et le Chef de l’État prennent la décision de régler cette situation. Seule une loi d’amnistie peut permettre à toutes ces personnalités d’être réintégrées sur la liste électorale », a-t-elle dit.

Simone Gbagbo a également rappelé qu’en 2002, alors que le pays faisait face à une rébellion armée, Laurent Gbagbo avait fait adopter une loi d’amnistie pour apaiser la situation et favoriser la réconciliation nationale. « À l’époque, le problème était grave : une attaque armée contre le pays, avec des destructions et des pertes civiles. Pourtant, le Président Gbagbo n’a pas hésité à faire adopter une loi d’amnistie. Aujourd’hui, la même décision doit être prise pour permettre à la nation de tourner la page et d’aller vers des élections véritablement inclusives », a-t-elle plaidé.

De son côté, Eric Kahé, président de l’Aird, a réaffirmé l’engagement de son parti pour un processus électoral équitable et transparent. « Ce que nous souhaitons est clair : nous avons toujours réclamé des élections inclusives où tous ceux qui veulent se présenter puissent le faire. Il faut repartir sur de bonnes bases. La Commission électorale indépendante ne peut pas continuer de s’abriter derrière une prétendue indépendance pour nous traiter en adversaires plutôt qu’en partenaires », a-t-il déclaré.


Le 20/03/25 à 07:10
modifié 20/03/25 à 13:17