Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a effectué une visite le mercredi 19 mars 2025, au siège de la société automobile ivoirienne situé en zone 4, à Marcory. Au nom du gouvernement, il a exprimé sa satisfaction relativement à la marque automobile fabriquée en Côte d’Ivoire, « Kpandji ». Au promoteur, il a promis le soutien de l’État.

« Je suis ici pour apporter tout le soutien institutionnel du gouvernement ivoirien à ce projet porté par un jeune ivoirien », a-t-il déclaré, saluant le savoir-faire des Ivoiriens.

Le ministre a félicité Kouamé N’Da N’Goran, président directeur général de Kpandji automobiles, pour cette marque typiquement ivoirienne. « C’est la première fois, en tout cas de mémoire, que nous voyons un opérateur économique ivoirien faire le montage, sur le plan local, de ce type de véhicules utilitaires et de tourisme », a-t-il indiqué tout ému.

Souleymane Diarrassouba a également mentionné la ténacité du promoteur face aux difficultés rencontrées tout au long du développement de l’entreprise. Il a annoncé que le ministère continuera d’assister Kpandji automobiles, notamment dans le processus de certification, la robustesse et la qualité du véhicule, afin de rassurer les populations et les potentiels acquéreurs.

Il a, par ailleurs, soutenu que la Côte d’Ivoire a adopté une stratégie qui porte sur sept domaines prioritaires (clusters), de l’agro-industrie au montage automobile. Il a souligné que, depuis décembre 2023, le pays s’est doté du Programme automobile de Côte d’Ivoire (Paci), une stratégie de promotion de l’industrie automobile.

À l’en croire, le gouvernement est à pied d’œuvre pour que les entreprises, intéressées par l’industrie automobile, bénéficient de mesures d’accompagnement de la part de l’État. Cela, en termes de modernisation de l’industrie, de facilitation du montage des véhicules et de mesures d’appui à l’investissement. Kouamé N’Da N’Goran s’est dit honoré de la présence du ministre. « Commencer un projet tout seul, auquel personne ne croyait, dans un endroit isolé et recevoir, aujourd’hui, nos autorités, c’est un honneur. Je suis heureux de savoir que je ne me suis pas trompé dans ce projet », a-t-il affirmé.

Il a révélé que le premier problème a été ses rapports avec la douane. Car il s’agissait d’une activité qui ne figurait pas dans ses livres. Cependant, a-t-il noté, un accompagnement temporaire a été mis en place. La difficulté rencontrée actuellement, c’est l’immatriculation des véhicules.

Selon lui, cette préoccupation sera bientôt résolue, grâce au ministère des Transports, notamment pour les véhicules conçus localement. Pour conclure, le Pdg de Pkandji a précisé que la commercialisation de ses véhicules est déjà lancée, avec une gamme allant des citadines aux pick-up. Chaque véhicule porte désormais au numéro de châssis : Made in Côte d’Ivoire.