
En compagnie du directeur régional, Dako Dano, le préfet d'Abidjan, Andjou Koua, a visité les stands. (Ph: Dr)
En compagnie du directeur régional, Dako Dano, le préfet d'Abidjan, Andjou Koua, a visité les stands. (Ph: Dr)
Lutte contre les VBG/Jif 2025 : Le préfet d’Abidjan déclare "la guerre" aux hommes
Le préfet hors grade, préfet du département d’Abidjan, Andjou Koua, n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Face aux populations d’Anono le jeudi 20 mars 2025, à Cocody, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes (Jif 2025), il a mis en garde contre les Violences basées sur le genre (Vbg).
« Je voudrais lancer un appel et mettre en garde tous les hommes qui, jusqu'à présent, continuent d'exercer des voies de fait, de torture, mais également qui continuent de battre les femmes. À partir de cette tribune, c'est l'appel d'Anono. Je voudrais leur demander d'arrêter dès maintenant. Je voudrais faire connaître à tous que le préfet d'Abidjan déclare à partir d'ici qu'il est un défenseur des femmes », a-t-il interpellé.
Tout en exhortant les femmes victimes de violences ou de comportement dégradant et inhumain de la part des hommes à se rapprocher de ses services. « Les amis hommes, je pense que nous nous comprenons. Et je crois que des efforts sont faits tous les jours pour que nous avançons mieux vers un meilleur devenir de nos sœurs. Je souhaite qu’ici à Anono, après notre passage, vous puissiez continuer de poser des actes dans ce sens-là et que vous serviez des plans de modèle en entier à toutes vos sœurs dans le district d'Abidjan. Le chef de village, c'est la mission que je vous confie », a-t-il insisté.
Mais avant, le directeur régional du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Dako Dano, initiateur de cette activité, a fait le point sur les acquis et autres réalisations obtenus. Des actions qui sont le fruit d'une volonté politique affirmée, d'un engagement des acteurs de la société civile et du soutien des partenaires internationaux.
Toutefois, malgré ces avancées, a-t-il rappelé, des défis demeurent. Il s’agit, entre autres, de la persistance des inégalités économiques et sociales, des résistances culturelles et des pesanteurs traditionnelles, de la faible participation des femmes aux instances de gouvernance, de la nécessité d'un renforcement des politiques et des budgets sensibles au genre.
« Nous devons renforcer l'éducation et la formation des jeunes filles, investir davantage dans l'éducation pour assurer une autonomisation durable des femmes, accélérer l'application des lois existantes, mettre en place des mécanismes plus efficaces pour lutter contre les discriminations et les violences », a-t-il préconisé.
Mieux, le directeur régional a appelé à favoriser l'autonomisation économique, développer des programmes de financement et de soutien aux entrepreneures, encourager un changement des mentalités, impliquer les hommes et les communautés dans la promotion de l'égalité des genres, promouvoir la participation politique des femmes, mais surtout instaurer des mesures incitatives pour accroître le leadership féminin. « La marche vers l'égalité des genres est un chemin que nous devons parcourir ensemble. Chaque victoire pour les droits des femmes est une victoire pour la société », a-t-il insisté.
La 48e édition de la Jif a eu pour thème national "Droits de la femme en Côte d'Ivoire 30 ans après Beijeing : Réalisations et stratégies pour l'avenir".
Tout en exhortant les femmes victimes de violences ou de comportement dégradant et inhumain de la part des hommes à se rapprocher de ses services. « Les amis hommes, je pense que nous nous comprenons. Et je crois que des efforts sont faits tous les jours pour que nous avançons mieux vers un meilleur devenir de nos sœurs. Je souhaite qu’ici à Anono, après notre passage, vous puissiez continuer de poser des actes dans ce sens-là et que vous serviez des plans de modèle en entier à toutes vos sœurs dans le district d'Abidjan. Le chef de village, c'est la mission que je vous confie », a-t-il insisté.
Mais avant, le directeur régional du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Dako Dano, initiateur de cette activité, a fait le point sur les acquis et autres réalisations obtenus. Des actions qui sont le fruit d'une volonté politique affirmée, d'un engagement des acteurs de la société civile et du soutien des partenaires internationaux.
Toutefois, malgré ces avancées, a-t-il rappelé, des défis demeurent. Il s’agit, entre autres, de la persistance des inégalités économiques et sociales, des résistances culturelles et des pesanteurs traditionnelles, de la faible participation des femmes aux instances de gouvernance, de la nécessité d'un renforcement des politiques et des budgets sensibles au genre.
« Nous devons renforcer l'éducation et la formation des jeunes filles, investir davantage dans l'éducation pour assurer une autonomisation durable des femmes, accélérer l'application des lois existantes, mettre en place des mécanismes plus efficaces pour lutter contre les discriminations et les violences », a-t-il préconisé.
Mieux, le directeur régional a appelé à favoriser l'autonomisation économique, développer des programmes de financement et de soutien aux entrepreneures, encourager un changement des mentalités, impliquer les hommes et les communautés dans la promotion de l'égalité des genres, promouvoir la participation politique des femmes, mais surtout instaurer des mesures incitatives pour accroître le leadership féminin. « La marche vers l'égalité des genres est un chemin que nous devons parcourir ensemble. Chaque victoire pour les droits des femmes est une victoire pour la société », a-t-il insisté.
La 48e édition de la Jif a eu pour thème national "Droits de la femme en Côte d'Ivoire 30 ans après Beijeing : Réalisations et stratégies pour l'avenir".