
Echange de parapheurs entre le bâtonnier, Florence Loan-Messan, et le directeur Olivier Pognon. (PHOTO:DR)
Echange de parapheurs entre le bâtonnier, Florence Loan-Messan, et le directeur Olivier Pognon. (PHOTO:DR)
Formation continue des avocats: Le barreau de Côte d'Ivoire sollicite la Bad
La Facilité africaine de soutien juridique ( Alsf ), une organisation internationale hébergée par la Banque africaine de développement (Bad), a décidé de s'investir dans la formation des avocats ivoiriens sur des thématiques aussi stratégiques que les Partenariats public-privé (Ppp), les industries extractives, la dette souveraine et les transactions complexes. La convention a été signée, le 21 mars 2025, au siège de la Maison de l’avocat, aux-Deux Plateaux, Cocody. Selon le bâtonnier de l’ordre des avocats de Côte d’Ivoire, Florence Loan-Messan, ce partenariat est bien plus qu'un accord technique : c'est un pacte de confiance et de responsabilité partagée. A l’en croire, les Ppp sont au cœur des infrastructures africaines de demain. Mais sans expertise juridique solide, ces projets risquent de se heurter à des écueils de gouvernance ou de transparence.
De même, les industries extractives, si vitales pour les économies, exigent un cadre légal équilibré, capable de concilier investissement étranger et préservation des intérêts locaux.
Quant à la dette souveraine et aux transactions complexes, leur gestion impacte directement la souveraineté des États et la stabilité des marchés. « En formant les avocats du barreau de Côte d'Ivoire dans ces domaines, la Facilité africaine de soutien juridique ne renforce pas seulement des compétences : elle participe à la construction d'une Afrique résiliente où le droit sert de pont entre le public, le privé et les citoyens. Vous nous aidez à anticiper les crises, à sécuriser les investissements et à garantir une croissance profitable à tous », a-t-elle déclaré. Mieux, à travers cet accord, il s’agit d’aider le barreau à relever la tête et à accompagner l'économie ivoirienne. « Nous, avocats ivoiriens, avions un sentiment de profonde injuste de voir nos gouvernants être accompagnés par des avocats étrangers sur des transactions complexes au prétexte qu'il n'existe pas de compétences locales. Grâce à ce partenariat, nous leur ôterons cet argument avilissant de la bouche. Indubitablement, nous serons forts, fiers et débout ! compétents et prêts à conquérir le monde ! », a assuré le bâtonnier. Pour sa part, Olivier Pognon, directeur de la Facilité africaine de soutien juridique, a fait savoir que sa structure entend apporter une panoplie de solutions aux avocats. Notamment, le renforcement des capacités. « Nous allons déployer les outils de formation que nous avons, à savoir des formations en ligne, des manuels, des guides pratiques et des formations ad hoc sur des thématiques que le barreau voudra bien nous communiquer. Nous avons la possibilité de déployer toute une batterie d’outils au bénéfice des jeunes avocats pour aider à leur renforcement de capacités sur des secteurs assez techniques, complexes, mais très importants », a-t-il confié. Rappelons que la Facilité africaine de soutien juridique est une organisation internationale hébergée par la Banque africaine de développement.
Elle a été créée en 2008. Elle a pour mandat de renforcer les capacités juridiques sur le continent africain. Elle est essentiellement composée d’avocats avec pour vocation d’accompagner les gouvernements africains dans la prise en charge de problématiques commerciales complexes, dont les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des ressources naturelles et extractives, de la finance souveraine.
Quant à la dette souveraine et aux transactions complexes, leur gestion impacte directement la souveraineté des États et la stabilité des marchés. « En formant les avocats du barreau de Côte d'Ivoire dans ces domaines, la Facilité africaine de soutien juridique ne renforce pas seulement des compétences : elle participe à la construction d'une Afrique résiliente où le droit sert de pont entre le public, le privé et les citoyens. Vous nous aidez à anticiper les crises, à sécuriser les investissements et à garantir une croissance profitable à tous », a-t-elle déclaré. Mieux, à travers cet accord, il s’agit d’aider le barreau à relever la tête et à accompagner l'économie ivoirienne. « Nous, avocats ivoiriens, avions un sentiment de profonde injuste de voir nos gouvernants être accompagnés par des avocats étrangers sur des transactions complexes au prétexte qu'il n'existe pas de compétences locales. Grâce à ce partenariat, nous leur ôterons cet argument avilissant de la bouche. Indubitablement, nous serons forts, fiers et débout ! compétents et prêts à conquérir le monde ! », a assuré le bâtonnier. Pour sa part, Olivier Pognon, directeur de la Facilité africaine de soutien juridique, a fait savoir que sa structure entend apporter une panoplie de solutions aux avocats. Notamment, le renforcement des capacités. « Nous allons déployer les outils de formation que nous avons, à savoir des formations en ligne, des manuels, des guides pratiques et des formations ad hoc sur des thématiques que le barreau voudra bien nous communiquer. Nous avons la possibilité de déployer toute une batterie d’outils au bénéfice des jeunes avocats pour aider à leur renforcement de capacités sur des secteurs assez techniques, complexes, mais très importants », a-t-il confié. Rappelons que la Facilité africaine de soutien juridique est une organisation internationale hébergée par la Banque africaine de développement.
Elle a été créée en 2008. Elle a pour mandat de renforcer les capacités juridiques sur le continent africain. Elle est essentiellement composée d’avocats avec pour vocation d’accompagner les gouvernements africains dans la prise en charge de problématiques commerciales complexes, dont les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des ressources naturelles et extractives, de la finance souveraine.