
Les Ivoiriens ont deux semaines pour consulter la liste électorale provisoire et faire éventuellement des réclamations (ph DR)
Les Ivoiriens ont deux semaines pour consulter la liste électorale provisoire et faire éventuellement des réclamations (ph DR)
Liste électorale provisoire: Le contentieux s’ouvre aujourd’hui et va durer deux semaines
Hier s’est achevée l’opération d’affichage de la liste électorale provisoire. Elle avait débuté le 17 mars dernier. Aujourd’hui, s’ouvre la phase du contentieux qui va durer jusqu’au 5 avril, soit deux semaines. La liste électorale provisoire est consultable dans 12 089 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire. Le contentieux, lui, se fera dans les commissions électorales locales (Cel) tous les jours, de 8 heures à 15 heures. Il prévoit trois voies. L’un des contentieux vise l’inscription des personnes omises. Un autre a pour but de corriger les simples erreurs ou irrégularités nées des mentions sur les inscrits. Un autre encore a pour objectif de radier les personnes décédées ou qui ont perdu la qualité d’électeur, notamment pour avoir été déchues de leurs droits civiques, mais indûment inscrites, puisque figurant toujours sur la liste électorale provisoire.
Le premier cas permet de prendre en compte des personnes dûment enrôlées et qui ne figurent pas sur la liste. Peuvent réclamer cette prise en compte, la victime elle-même, n’importe quel électeur inscrit sur la liste de la circonscription concernée et tout membre de la Cei.
Dans le second cas, il s’agit d’ajouter ou de corriger des mentions personnelles d’un électeur inscrit ou encore de rectifier son lieu de vote dans les cas de personnes ayant changé de localités.
Le contentieux de correction des erreurs peut être initié par tout Ivoirien électeur qui trouve erronées des mentions sur son nom, son prénom, son sexe, sa date de naissance, sa profession, sa résidence, son domicile ou son numéro d’électeur.
Cette réclamation est ouverte également aux commissaires centraux et commissaires locaux. Le troisième cas de contentieux intervient en cas d’inscrits décédés, qui ont été condamnés par la justice ou qui n’ont pas l’âge de voter notamment. Ici, tout électeur peut réclamer cette radiation, quel que soit son lieu d’inscription, de même que tout membre de la Cei, quel que ce soit, là aussi, son lieu d’inscription.
Après que l’organe électoral a statué, la possibilité est donnée au réclamant qui n’est pas satisfait de la décision, de saisir le juge de sa circonscription dans un délai de trois jours. Ce requérant sera obligé cependant de s’aligner sur le verdict du tribunal qui s’impose également à la Commission électorale indépendante (Cei). Plus aucun recours n’est possible. Force reste donc à la loi. Force reste également au juge. La période d’affichage, suivie du contentieux, permet d’accoucher une liste électorale définitive plus crédible, plus exacte, concourant, de ce fait, au renforcement de la fiabilité et de la transparence du processus. Cette liste définitive est attendue autour du 20 juin. La liste électorale provisoire, rappelons-le, comprend 8 761 348, à savoir 4 528 554 hommes et 4 232 794 femmes dont 769 757 nouveaux électeurs
Benoît HILI
Dans le second cas, il s’agit d’ajouter ou de corriger des mentions personnelles d’un électeur inscrit ou encore de rectifier son lieu de vote dans les cas de personnes ayant changé de localités.
Le contentieux de correction des erreurs peut être initié par tout Ivoirien électeur qui trouve erronées des mentions sur son nom, son prénom, son sexe, sa date de naissance, sa profession, sa résidence, son domicile ou son numéro d’électeur.
Cette réclamation est ouverte également aux commissaires centraux et commissaires locaux. Le troisième cas de contentieux intervient en cas d’inscrits décédés, qui ont été condamnés par la justice ou qui n’ont pas l’âge de voter notamment. Ici, tout électeur peut réclamer cette radiation, quel que soit son lieu d’inscription, de même que tout membre de la Cei, quel que ce soit, là aussi, son lieu d’inscription.
Après que l’organe électoral a statué, la possibilité est donnée au réclamant qui n’est pas satisfait de la décision, de saisir le juge de sa circonscription dans un délai de trois jours. Ce requérant sera obligé cependant de s’aligner sur le verdict du tribunal qui s’impose également à la Commission électorale indépendante (Cei). Plus aucun recours n’est possible. Force reste donc à la loi. Force reste également au juge. La période d’affichage, suivie du contentieux, permet d’accoucher une liste électorale définitive plus crédible, plus exacte, concourant, de ce fait, au renforcement de la fiabilité et de la transparence du processus. Cette liste définitive est attendue autour du 20 juin. La liste électorale provisoire, rappelons-le, comprend 8 761 348, à savoir 4 528 554 hommes et 4 232 794 femmes dont 769 757 nouveaux électeurs
Benoît HILI