Tidjane Thiam, le président du Pdci-Rda vient d'enlever une pine de son pied
Présidentielle / Renonciation à la nationalité française: Un obstacle de moins pour Tidjane Thiam
C’est fait ! C’est su de tous, depuis le 20 mars 2025. Cheick Tidjane Thiam, le Franco-Ivoirien, a renoncé à la nationalité française au profit de la seule et unique nationalité ivoirienne. Comme l’atteste, d’ailleurs, le décret signé mercredi dernier par le gouvernement français et diffusé dans les colonnes du Journal officiel (J O) de France. « Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France les Français dont les noms suivent :...Thiam (Cheick, Tidjane), né le 29/07/1962 à Abidjan (Côte d’Ivoire)», mentionne le document. Le président du Pdci est donc désormais libéré de sa nationalité française. Et, par la même occasion, il devient de facto, exclusivement ivoirien. Pour rappel, c’est le 7 février dernier qu’il avait annoncé qu’il a introduit en France une demande de libération de cette nationalité.
En fait, ces derniers temps, cette double nationalité avait fortement alimenté les débats dans le milieu politique ivoirien. Ce, au regard de certaines dispositions légales, dont une concerne le texte fondamental. En effet, la Constitution ivoirienne, en son article 55, stipule que tout candidat à l’élection présidentielle doit « être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien d’origine ».
Or, Ivoirien de naissance, Tidjane Thiam, en 1987, avait obtenu la nationalité française, en reconnaissance de son brillant parcours dans des prestigieuses écoles de France (polytechniques et des mines). Cela lui a donc conféré la double nationalité ivoirienne et française. Au regard donc de cette situation, il était forclos s’il ne renonçait pas à sa nationalité française.
Autre disposition légale qui l’empêchait aussi d’être candidat à la présidentielle, l’article 48 de la Loi n° 61- 416 du 14 décembre 1961 portant Code de la nationalité ivoirienne. Selon cette disposition légale, « perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité ».
Cette question de double nationalité, il a fallu donc la régler avant le dépôt des dossiers de candidature à la Commission électorale indépendante (Cei), institution en charge d’organiser tous les scrutins électoraux en Côte d’Ivoire. Ce qu’il convient donc de noter, c’est que le décret qui vient d’être publié au Journal officiel de la République française, le 20 mars 2025, marque une étape importante dans l’ambition du leader politique du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Celle de briguer la magistrature suprême en 2025. En vertu de la loi ivoirienne qui interdit aux candidats à la présidentielle de détenir une nationalité autre que celle ivoirienne. Pour autant, la route est-elle totalement dégagée pour le leader du Pdci-Rda ?
Par ailleurs, au cours d’une récente sortie, le Pdci a condamné la non inscription de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Soro Guillaume sur la liste électorale provisoire
MARCEL APPENA
Or, Ivoirien de naissance, Tidjane Thiam, en 1987, avait obtenu la nationalité française, en reconnaissance de son brillant parcours dans des prestigieuses écoles de France (polytechniques et des mines). Cela lui a donc conféré la double nationalité ivoirienne et française. Au regard donc de cette situation, il était forclos s’il ne renonçait pas à sa nationalité française.
Autre disposition légale qui l’empêchait aussi d’être candidat à la présidentielle, l’article 48 de la Loi n° 61- 416 du 14 décembre 1961 portant Code de la nationalité ivoirienne. Selon cette disposition légale, « perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité ».
Cette question de double nationalité, il a fallu donc la régler avant le dépôt des dossiers de candidature à la Commission électorale indépendante (Cei), institution en charge d’organiser tous les scrutins électoraux en Côte d’Ivoire. Ce qu’il convient donc de noter, c’est que le décret qui vient d’être publié au Journal officiel de la République française, le 20 mars 2025, marque une étape importante dans l’ambition du leader politique du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Celle de briguer la magistrature suprême en 2025. En vertu de la loi ivoirienne qui interdit aux candidats à la présidentielle de détenir une nationalité autre que celle ivoirienne. Pour autant, la route est-elle totalement dégagée pour le leader du Pdci-Rda ?
Par ailleurs, au cours d’une récente sortie, le Pdci a condamné la non inscription de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Soro Guillaume sur la liste électorale provisoire
MARCEL APPENA