
Prof. Simplice Dion a prononcé la conférence inaugurale de la Semaine nationale de la presse (Snp). (Ph: Dr)
Prof. Simplice Dion a prononcé la conférence inaugurale de la Semaine nationale de la presse (Snp). (Ph: Dr)
Semaine nationale de la presse 2025/Prof. Simplice Dion: "Un citoyen bien informé, c’est une âme éclairée"
Dans un monde où l’information circule à une vitesse fulgurante et où l’Intelligence artificielle (Ia) transforme les modes de communication, l’école a un rôle central à jouer dans la formation de l’esprit critique des citoyens.
C’est la conviction du Prof. Simplice Yodé Dion, vice-président de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, qui a prononcé la conférence inaugurale de la deuxième édition de la Semaine nationale de la presse (Snp) le lundi 24 mars 2025, au Palais de la culture.
« L’école est un rempart contre la désinformation. Elle doit permettre aux élèves d’apprendre à analyser une source d’information, de développer une lecture critique des contenus et, enfin, de comprendre le fonctionnement des algorithmes (...) Il est crucial que les enseignants intègrent ces compétences dans leurs pratiques pédagogiques », a-t-il soutenu.
S’il insiste ainsi sur l’éducation aux médias, c’est parce que, pour lui, « un citoyen bien informé, c’est une âme éclairée, donc un citoyen capable de décrypter l’information qu’il reçoit. C’est la mission première de l’école de lui donner les outils pour y parvenir ».
Le conférencier a donné quelques éléments pour justifier cette prise de position. « Nous vivons dans une société de l’information, caractérisée par un accès sans précédent aux connaissances, mais aussi par une surabondance de contenus parfois biaisés ou trompeurs. Les contenus créés par l’Ia sur les réseaux sociaux sont indiscernables par le trucage des images et des vidéos, par la désinformation et créent de la manipulation », a-t-il dépeint.
Cette société de l’information, avec sa forte dose technologique, n’est pas sans risque : propagation et fabrication de fausses informations (fake news), manipulation de l’opinion et formation de bulles informationnelles.
La conférence inaugurale a été suivie d’un panel co-animé par Zio Moussa, journaliste, président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped) ; Dr Sidiki Bamba, maître de conférences en communication politique et médias et le Dr Marie-Paule Kodjo, vice-présidente du Conseil national des droits de l’Homme (Cndh). Le thème du panel était : « Société de l’information : quelles opportunités et contraintes pour la liberté d’expression ?»
La Snp 2025 se poursuivra aujourd’hui dans les écoles et universités partenaires, avec des ateliers, des activités sportives, des visites d’entreprises et de médias, des conférences et des débats sur des thèmes liés à l’information et aux médias.
Les jeunes auront l’opportunité de rencontrer des professionnels de la presse, de visiter des rédactions et de participer à des concours. La Snp prendra fin le 28 mars 2025.
JAURES DROHGBA (stagiaire)
« L’école est un rempart contre la désinformation. Elle doit permettre aux élèves d’apprendre à analyser une source d’information, de développer une lecture critique des contenus et, enfin, de comprendre le fonctionnement des algorithmes (...) Il est crucial que les enseignants intègrent ces compétences dans leurs pratiques pédagogiques », a-t-il soutenu.
S’il insiste ainsi sur l’éducation aux médias, c’est parce que, pour lui, « un citoyen bien informé, c’est une âme éclairée, donc un citoyen capable de décrypter l’information qu’il reçoit. C’est la mission première de l’école de lui donner les outils pour y parvenir ».
Le conférencier a donné quelques éléments pour justifier cette prise de position. « Nous vivons dans une société de l’information, caractérisée par un accès sans précédent aux connaissances, mais aussi par une surabondance de contenus parfois biaisés ou trompeurs. Les contenus créés par l’Ia sur les réseaux sociaux sont indiscernables par le trucage des images et des vidéos, par la désinformation et créent de la manipulation », a-t-il dépeint.
Cette société de l’information, avec sa forte dose technologique, n’est pas sans risque : propagation et fabrication de fausses informations (fake news), manipulation de l’opinion et formation de bulles informationnelles.
La conférence inaugurale a été suivie d’un panel co-animé par Zio Moussa, journaliste, président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped) ; Dr Sidiki Bamba, maître de conférences en communication politique et médias et le Dr Marie-Paule Kodjo, vice-présidente du Conseil national des droits de l’Homme (Cndh). Le thème du panel était : « Société de l’information : quelles opportunités et contraintes pour la liberté d’expression ?»
La Snp 2025 se poursuivra aujourd’hui dans les écoles et universités partenaires, avec des ateliers, des activités sportives, des visites d’entreprises et de médias, des conférences et des débats sur des thèmes liés à l’information et aux médias.
Les jeunes auront l’opportunité de rencontrer des professionnels de la presse, de visiter des rédactions et de participer à des concours. La Snp prendra fin le 28 mars 2025.
JAURES DROHGBA (stagiaire)