
L'ancien président français Nicolas Sarkozy arrive au palais de justice pour son procès pour financement illégal présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par le gouvernement de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le mercredi 15 janvier 2025 à Paris. © Michel Euler / AP
L'ancien président français Nicolas Sarkozy arrive au palais de justice pour son procès pour financement illégal présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par le gouvernement de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le mercredi 15 janvier 2025 à Paris. © Michel Euler / AP
Soupçons de financement libyen: l'ex-président français Nicolas Sarkozy et onze prévenus confrontés au réquisitoire
Après dix semaines d’audience, place aux réquisitions du parquet financier ce mardi 25 mars. Elles doivent durer deux jours et demi, jusqu’à jeudi soir, où l'on connaîtra alors la peine requise à l’encontre de l'ex-président Nicolas Sarkozy et des 11 coprévenus.
L’ex-chef d’État, qui sera présent pour écouter ces réquisitions, risque jusqu’à 10 ans de prison et 375 000 euros d’amende. Au vu de la gravité des faits reprochés – corruption, recel de détournement de fonds publics, notamment – l’enjeu sera aussi de savoir si le parquet requiert un mandat de dépôt : l’ex-chef d’État risquerait alors une incarcération immédiate, même en cas d’appel.
Avec ces réquisitions, le parquet va avoir l’opportunité de répondre à la défense de Nicolas Sarkozy et de ses coprévenus, qui n’a pas dévié d’un fil durant dix semaines. Nicolas Sarkozy, qui s’est défendu souvent de façon très théâtrale, évoque un dossier « vide », sans la moindre « preuve ». Lire la suite...