
Les membres du comité de pilotage évaluent la mise en œuvre du projet Transition bas carbone. (Ph: Dr)
Les membres du comité de pilotage évaluent la mise en œuvre du projet Transition bas carbone. (Ph: Dr)
Transition bas carbone : Les membres du comité de pilotage font le point
Les membres du Comité de pilotage (Copil) du projet de transition bas carbone ont tenu leur troisième réunion le mardi 25 mars 2025, dans les locaux d’Expertise France, à Angré 8e tranche. L’occasion pour eux de faire le bilan de l’année écoulée.
Le projet de transition bas carbone est financé par l’Union européenne (Ue) à hauteur de 5,9 millions d’euros, soit 3 milliards 870 millions de FCfa et mis en œuvre sur la période 2023-2026 conjointement par Expertise France et le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
Démarré officiellement le 21 novembre 2023, le projet transition bas carbone vise à rehausser la performance climatique de la Côte d’Ivoire, en accompagnant le gouvernement dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques (tant d’atténuation que d’adaptation), selon une approche participative et inclusive.
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Dr Lagaud Mayeul Alex, par ailleurs, secrétaire exécutif de la Commission nationale de lutte contre le changement climatique et président du Comité de pilotage, a remercié l’Union européenne et Expertise France pour leur appui dans le cadre de ce projet qui contribue véritablement à lutter contre les changements climatiques.
« C’est un bilan satisfaisant qui nous permet de voir les différentes actions tant en matière d’atténuation que d’adaptation sur les changements climatiques. L’accompagnement de ce projet par nos partenaires a été aussi au niveau du renforcement des capacités des collectivités territoriales mais également de la participation de la Côte d’Ivoire à des rencontres internationales », dit-il.
Pour lui, cela a permis également d’avoir une certaine visibilité en termes de transparence dans la mise en œuvre des Cdn (Conditions déterminées au niveau national). Toutefois, il reconnaît que beaucoup reste à faire.
Selon lui, en matière de transparence climatique, il faut que les données climatiques puissent être accessibles. Et pour cela il y a plusieurs initiatives que le projet compte accompagner, notamment la mise en place d’un système de transparence ; le renforcement des capacités des collectivités, des associations, des Ong et même des structures étatiques.
La représentante de l’Ue, Mme Laura Desmoulin, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus. Mais elle déplore certains défis qui seront cruciaux pour garantir l’impact durable des efforts collectifs.
Il s’agit, entre autres, de soutenir la révision des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) qui est essentiel pour relever les ambitions climatiques ; d'assurer une coordination interministérielle efficace et l’opérationnalisation effective de la Commission nationale de lutte contre les changements climatiques, ainsi que le financement climatique qui reste crucial.
« Je réaffirme ici notre engagement à œuvrer aux côtés du gouvernement ivoirien. Avec la coopération renforcée de toutes les parties prenantes, y compris les médias et la société civile, nous sommes convaincus de pouvoir progresser vers notre objectif commun d’une transition bas carbone réussie », se convainc-t-elle.
Pour Alexandre Foulon d’Expertise France, le contexte 2024 est plutôt porteur pour le projet avec des changements importants, encouragés notamment par l’accord de prêt de la facilité pour la résilience et la durabilité de mars 2024, tels que la Cnlcc, la création du bureau du marché carbone, la révision du Pnd et plus récemment des Cdn.
« Dans ce contexte, le projet transition bas carbone a évidemment un rôle à jouer en matière d’appui à la gouvernance climatique, pour accompagner l’opérationnalisation des structures de coordination, la participation de la Côte d’Ivoire aux Cop pour renforcer les capacités des acteurs du système national, etc. », dit-il. Mais il estime que les élections à venir pourraient ralentir le projet en fin d’année et qu’il faut anticiper au mieux.
« Certains points vous seront d’ailleurs présentés pour arbitrage ou décision, dans un contexte où le projet est fortement sollicité. Notamment par les ministères sectoriels à travers la facilité, mais où ses ressources sont limitées, voire pour beaucoup déjà engagées », fait-il observer.
Démarré officiellement le 21 novembre 2023, le projet transition bas carbone vise à rehausser la performance climatique de la Côte d’Ivoire, en accompagnant le gouvernement dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques (tant d’atténuation que d’adaptation), selon une approche participative et inclusive.
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Dr Lagaud Mayeul Alex, par ailleurs, secrétaire exécutif de la Commission nationale de lutte contre le changement climatique et président du Comité de pilotage, a remercié l’Union européenne et Expertise France pour leur appui dans le cadre de ce projet qui contribue véritablement à lutter contre les changements climatiques.
« C’est un bilan satisfaisant qui nous permet de voir les différentes actions tant en matière d’atténuation que d’adaptation sur les changements climatiques. L’accompagnement de ce projet par nos partenaires a été aussi au niveau du renforcement des capacités des collectivités territoriales mais également de la participation de la Côte d’Ivoire à des rencontres internationales », dit-il.
Pour lui, cela a permis également d’avoir une certaine visibilité en termes de transparence dans la mise en œuvre des Cdn (Conditions déterminées au niveau national). Toutefois, il reconnaît que beaucoup reste à faire.
Selon lui, en matière de transparence climatique, il faut que les données climatiques puissent être accessibles. Et pour cela il y a plusieurs initiatives que le projet compte accompagner, notamment la mise en place d’un système de transparence ; le renforcement des capacités des collectivités, des associations, des Ong et même des structures étatiques.
La représentante de l’Ue, Mme Laura Desmoulin, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus. Mais elle déplore certains défis qui seront cruciaux pour garantir l’impact durable des efforts collectifs.
Il s’agit, entre autres, de soutenir la révision des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) qui est essentiel pour relever les ambitions climatiques ; d'assurer une coordination interministérielle efficace et l’opérationnalisation effective de la Commission nationale de lutte contre les changements climatiques, ainsi que le financement climatique qui reste crucial.
« Je réaffirme ici notre engagement à œuvrer aux côtés du gouvernement ivoirien. Avec la coopération renforcée de toutes les parties prenantes, y compris les médias et la société civile, nous sommes convaincus de pouvoir progresser vers notre objectif commun d’une transition bas carbone réussie », se convainc-t-elle.
Pour Alexandre Foulon d’Expertise France, le contexte 2024 est plutôt porteur pour le projet avec des changements importants, encouragés notamment par l’accord de prêt de la facilité pour la résilience et la durabilité de mars 2024, tels que la Cnlcc, la création du bureau du marché carbone, la révision du Pnd et plus récemment des Cdn.
« Dans ce contexte, le projet transition bas carbone a évidemment un rôle à jouer en matière d’appui à la gouvernance climatique, pour accompagner l’opérationnalisation des structures de coordination, la participation de la Côte d’Ivoire aux Cop pour renforcer les capacités des acteurs du système national, etc. », dit-il. Mais il estime que les élections à venir pourraient ralentir le projet en fin d’année et qu’il faut anticiper au mieux.
« Certains points vous seront d’ailleurs présentés pour arbitrage ou décision, dans un contexte où le projet est fortement sollicité. Notamment par les ministères sectoriels à travers la facilité, mais où ses ressources sont limitées, voire pour beaucoup déjà engagées », fait-il observer.