OIT : Abidjan, capitale du nouveau contrat social pour la justice sociale en Afrique

Les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un avenir du travail fondé sur la dignité humaine. (Ph: Dr)
Les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un avenir du travail fondé sur la dignité humaine. (Ph: Dr)
Les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un avenir du travail fondé sur la dignité humaine. (Ph: Dr)

OIT : Abidjan, capitale du nouveau contrat social pour la justice sociale en Afrique

Le 27/03/25 à 09:11
modifié 29/03/25 à 11:17
Réunissant syndicats, universitaires, employeurs et gouvernements d’Afrique francophone et lusophone, une conférence organisée par l’Organisation internationale du travail (Oit) s’est tenue, les 26 et 27 mars 2025. L’objectif était de tracer les contours d’un futur du travail plus équitable et inclusif.

Dans un monde en constante évolution, marqué par la mondialisation, les avancées technologiques et le changement climatique, l’Afrique se trouve confrontée à des défis majeurs.

Face à cette réalité, un nouveau contrat social s’impose comme une nécessité absolue. Ce dernier devra redéfinir les relations entre l’État, les employeurs et les travailleurs tout en garantissant la justice sociale et le développement durable.

Au cours de ces deux journées, des thématiques centrales telles que "Les politiques économiques", "L’emploi décent" et "La protection sociale" seront débattues. L’objectif principal de la conférence était de "renforcer le dialogue entre syndicats, gouvernements, employeurs et universitaires ; plaider en faveur d’une croissance inclusive en mettant l’accent sur les jeunes, les femmes et les personnes en situation de handicap ; proposer des solutions concrètes pour relever les défis liés à la numérisation et à l’automatisation".

Adama Kamara, ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale, a salué cette initiative en insistant sur l’importance de placer les travailleurs au cœur des discussions. Il a souligné que cette réunion constituait une opportunité cruciale pour réaffirmer un engagement commun envers un avenir du travail basé sur la justice sociale et la dignité humaine.

De son côté, Fanfan Rwanyindo Kayirangwa, directrice régionale de l’Oit pour l’Afrique, a soutenu qu’un contrat social renouvelé est indispensable pour promouvoir la justice sociale sous toutes ses formes, tout en garantissant les droits et les capacités des travailleurs.

Maria Helena André, directrice d’Actrav à l’Oit, a, quant à elle, insisté sur l’importance d’un dialogue social approfondi pour bâtir des systèmes économiques capables de répondre aux besoins des citoyens.

Arezki Mezhoud, secrétaire général de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (Ousa), a exprimé son inquiétude face aux mutations rapides du monde du travail. Il a appelé à des solutions immédiates et concrètes pour éviter de graves conséquences.

Quant à Joseph Koffi Akanza, représentant l’Ugtci, il a mis l’accent sur les défis de mise en œuvre des recommandations issues de tels dialogues.


Le 27/03/25 à 09:11
modifié 29/03/25 à 11:17