Rétrocession d’objets culturels: Françoise Remarck revient du Japon les bras chargés
Une cérémonie de rétrocession d’objets culturels savamment orchestrée avec la caution de Sa Majesté Takamado, le mardi 24 mars 2025. Ce jour, selon une note d’information du ministère de la Culture et de la Francophonie, fut « un jour historique pour la coopération culturelle entre la Côte d’Ivoire et le Japon ». En effet, Sa Majesté Takamado s’est rendue à l’ambassade de Côte d’Ivoire au Japon pour l’évènement concernant six objets culturels, à savoir deux masques sénoufo, deux statuettes baoulé et deux tableaux. Le couple de statues baoulé, un masque Senoufo, de maternité en bois, les masques baoulé retrouveront leur terre et l’ensemble de deux Chiwara en bronze sous-verre et l’ensemble de 21 objets à peser l’or akan en bronze seront exposés à l’ambassade de Côte d’Ivoire au Japon.
Françoise Remarck ne pouvait pas être reçue par un autre hôte que Sa Majesté Takamado qui est également docteur en anthropologie, archéologie et en art. Elle est connue pour son engagement constant dans le social auprès de plus de 35 organisations. Elle est également experte en art floral « Kebana ».
La princesse a rappelé à l’assistance les magnifiques moments vécus à Abidjan et Yamoussoukro où elle et son époux, le prince Takamado, avaient été reçus en avril 1993 par le Président de la République, Félix Houphouët-Boigny. En guise de reconnaissance et d’amitié, le Président leur avait remis ces présents, ces objets d’art. Elle a expliqué « qu’il ne s’agissait pas de restitution, mais comme en Côte d’Ivoire, au Japon, les masques ont un aspect spirituel et la Cour impériale a décidé d’organiser plusieurs cérémonies de ce type pour permettre aux objets culturels reçus de retrouver leur terre d’origine ». Il faut noter que ces objets culturels ont été précieusement gardés et entretenus. La princesse a aussi tenu à porter la parure akan que lui avait offerte le Premier ministre d’alors, Alassane Ouattara. D’où l’expression de sa gratitude à la Côte d’Ivoire, avant de partager sa vision des questions liées au patrimoine, à la préservation et à la promotion de la culture en évoquant le Village Kiyi dont elle garde de beaux souvenirs. C’est pourquoi elle a émis le souhait de revisiter la Côte d’Ivoire.
De quoi réjouir l’émissaire du gouvernement, la ministre Françoise Remarck qui a traduit toute la reconnaissance du Président de la République, Alassane Ouattara, pour qui la culture est un pilier important dans le développement économique de la Côte d’Ivoire, et celle du gouvernement ivoirien sous la conduite du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé, à la princesse pour ses mots chaleureux.
Elle lui a indiqué l’honneur de son pays de vivre cet événement qui marque un autre pan dans les relations historiques entre les deux pays. Françoise Remarck a aussi mis en évidence des similitudes dans la prise en compte de la culture comme un réel socle de cohésion sociale, des valeurs de tolérance, de paix, chères au Chef de l’État, à tout le gouvernement et aux populations. Elle a salué le leadership japonais à travers le monde en s’appuyant sur le soft power qu’est la culture et la préservation de son héritage.
Au cours de cette cérémonie empreinte de beaucoup d’émotions et de joie, Françoise Remarck a adressé sa reconnaissance pour la préservation des objets culturels au Japon qu’elle venait de recevoir, tout en saluant l’engagement de la princesse en faveur des personnes vulnérables. Elle a aussi relevé qu’en décembre dernier, au Paraguay, le savoir-faire ivoirien relatif à la fabrication traditionnelle de l’Attiéké et le savoir-faire traditionnel relatif à la fabrication de Saké à base de Koji au Japon ont été inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Autant de témoignages qui donnent l’occasion à la ministre de la Culture et de la Francophonie de réitérer la volonté de la Côte d’Ivoire de consolider la coopération avec le Japon, en particulier sur le plan culturel.
La veille, lundi 23 mars, à son arrivée, à Tokyo, Françoise Remarck a tenu à présenter ses civilités à l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Japon, Ipo Gbolié Désiré Wulfran, et ses collaborateurs qui ont contribué à la réussite de cette mission.
Sur son agenda, une rencontre avec la communauté ivoirienne, forte de plus de 200 personnes. Une communauté très respectée au Japon (Tokyo, Osaka...), évoluant dans plusieurs secteurs d’activité (l’informatique, la restauration, l’entrepreneuriat, la culture, l’art,...). Elle les a félicités, car ils font honneur au pays par leur comportement, leurs compétences reconnues au pays du Soleil Levant. Ils font également la promotion de la culture ivoirienne.
Françoise Remarck leur a rappelé tous les efforts, les réalisations socio-économiques sous le leadership du Président Ouattara, pour le bien-être des populations. C’est pourquoi elle leur a demandé d’être des acteurs de paix, de tolérance, de solidarité en cette année électorale. Par ailleurs, la ministre a eu de nombreuses autres séances de travail avec des hommes d’affaires, des mécènes et la dernière avec son homologue japonaise, la ministre Tishiko Abe, ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie. De belles perspectives pour la Côte d’Ivoire, notamment pour les jeunes et l’écosystème cultuel
GERMAINE BONI
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#accroche
La ministre de la Culture et de la Francophonie a effectué une mission de travail à Tokyo, au Japon, du 23 au 27 mars 2025 à l’invitation de sa Majesté Princesse Impériale Takamado.
La princesse a rappelé à l’assistance les magnifiques moments vécus à Abidjan et Yamoussoukro où elle et son époux, le prince Takamado, avaient été reçus en avril 1993 par le Président de la République, Félix Houphouët-Boigny. En guise de reconnaissance et d’amitié, le Président leur avait remis ces présents, ces objets d’art. Elle a expliqué « qu’il ne s’agissait pas de restitution, mais comme en Côte d’Ivoire, au Japon, les masques ont un aspect spirituel et la Cour impériale a décidé d’organiser plusieurs cérémonies de ce type pour permettre aux objets culturels reçus de retrouver leur terre d’origine ». Il faut noter que ces objets culturels ont été précieusement gardés et entretenus. La princesse a aussi tenu à porter la parure akan que lui avait offerte le Premier ministre d’alors, Alassane Ouattara. D’où l’expression de sa gratitude à la Côte d’Ivoire, avant de partager sa vision des questions liées au patrimoine, à la préservation et à la promotion de la culture en évoquant le Village Kiyi dont elle garde de beaux souvenirs. C’est pourquoi elle a émis le souhait de revisiter la Côte d’Ivoire.
De quoi réjouir l’émissaire du gouvernement, la ministre Françoise Remarck qui a traduit toute la reconnaissance du Président de la République, Alassane Ouattara, pour qui la culture est un pilier important dans le développement économique de la Côte d’Ivoire, et celle du gouvernement ivoirien sous la conduite du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé, à la princesse pour ses mots chaleureux.
Elle lui a indiqué l’honneur de son pays de vivre cet événement qui marque un autre pan dans les relations historiques entre les deux pays. Françoise Remarck a aussi mis en évidence des similitudes dans la prise en compte de la culture comme un réel socle de cohésion sociale, des valeurs de tolérance, de paix, chères au Chef de l’État, à tout le gouvernement et aux populations. Elle a salué le leadership japonais à travers le monde en s’appuyant sur le soft power qu’est la culture et la préservation de son héritage.
Au cours de cette cérémonie empreinte de beaucoup d’émotions et de joie, Françoise Remarck a adressé sa reconnaissance pour la préservation des objets culturels au Japon qu’elle venait de recevoir, tout en saluant l’engagement de la princesse en faveur des personnes vulnérables. Elle a aussi relevé qu’en décembre dernier, au Paraguay, le savoir-faire ivoirien relatif à la fabrication traditionnelle de l’Attiéké et le savoir-faire traditionnel relatif à la fabrication de Saké à base de Koji au Japon ont été inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Autant de témoignages qui donnent l’occasion à la ministre de la Culture et de la Francophonie de réitérer la volonté de la Côte d’Ivoire de consolider la coopération avec le Japon, en particulier sur le plan culturel.
La veille, lundi 23 mars, à son arrivée, à Tokyo, Françoise Remarck a tenu à présenter ses civilités à l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Japon, Ipo Gbolié Désiré Wulfran, et ses collaborateurs qui ont contribué à la réussite de cette mission.
Sur son agenda, une rencontre avec la communauté ivoirienne, forte de plus de 200 personnes. Une communauté très respectée au Japon (Tokyo, Osaka...), évoluant dans plusieurs secteurs d’activité (l’informatique, la restauration, l’entrepreneuriat, la culture, l’art,...). Elle les a félicités, car ils font honneur au pays par leur comportement, leurs compétences reconnues au pays du Soleil Levant. Ils font également la promotion de la culture ivoirienne.
Françoise Remarck leur a rappelé tous les efforts, les réalisations socio-économiques sous le leadership du Président Ouattara, pour le bien-être des populations. C’est pourquoi elle leur a demandé d’être des acteurs de paix, de tolérance, de solidarité en cette année électorale. Par ailleurs, la ministre a eu de nombreuses autres séances de travail avec des hommes d’affaires, des mécènes et la dernière avec son homologue japonaise, la ministre Tishiko Abe, ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie. De belles perspectives pour la Côte d’Ivoire, notamment pour les jeunes et l’écosystème cultuel
GERMAINE BONI
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#accroche
La ministre de la Culture et de la Francophonie a effectué une mission de travail à Tokyo, au Japon, du 23 au 27 mars 2025 à l’invitation de sa Majesté Princesse Impériale Takamado.