
Les acteurs de la lutte contre les déchets électroniques se sont donné rendez-vous au bord de la lagune Ebrié.
Les acteurs de la lutte contre les déchets électroniques se sont donné rendez-vous au bord de la lagune Ebrié.
Déchets électroniques: La problématique au cœur d’un conclave les 10 et 11 avril à Abidjan
« Les données, une nécessité dans la transformation des villes ouest-africaines en espaces durables pour les communautés locales ». C’est le thème de l’édition 2025 des E-waste Days ou Journées de réflexion sur les déchets électroniques qu’abriteront la Côte d’Ivoire, les 10 et 11 avril.
Ce rendez-vous annuel des acteurs des déchets électroniques, qui sera à son 2e acte à Abidjan, est organisé par Electronic Waste Africa (Ewa), en collaboration avec African Circular Economie Alliance (Acea), avec le soutien du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (Mineddte) ainsi que de Satem et Sovamep, les sponsors officiels.
Pendant deux jours, experts, décideurs politiques, entreprises de gestion des déchets, organisations de la société civile et de travailleurs du secteur informel se retrouveront pour réfléchir sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de génération de données pour améliorer la performance du secteur des déchets électroniques en Afrique de l’Ouest.
Les déchets d’équipements électriques et électroniques représentent, en effet, le flux de déchets solides ayant la croissance la plus rapide au monde. Plus de 62 millions de tonnes de déchets électroniques ont été générées en 2022, soit une augmentation significative de 82% par rapport à 2010. Le Rapport Global E-waste Monitor 2024 prédit une autre augmentation de 32% pour atteindre 82 millions de tonnes en 2030.
Les E-waste Days 2025 ont pour enjeu de contribuer à la mise en place de mécanismes de production de données susceptibles d’aider à mieux suivre le cheminement des déchets électroniques et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques. L’idée est de faciliter l’accès aux données pour optimiser les opérations de gestion, réduire les coûts, augmenter l’efficacité et améliorer la durabilité en Afrique de l’Ouest.
GERMAIN GABO