La phase pilote du projet « implémentation du dépistage néonatal systématique de cinq maladies congénitales accessibles à une prise en charge en Côte d’Ivoire » a fait l’objet, le 26 mars 2025, d’une cérémonie de clôture à la Riviera golf. Au cours de cette cérémonie organisée par l’institut pasteur en partenariat avec l’hôpital mère-enfant Dominique Ouattara, le bilan du projet, démarré en juillet 2023, a été réalisé. Cinq affections sont concernées dont la drépanocytose, l’hypothyroïdie. Selon Prof. Valérie Gbonon, coordonnatrice de la plateforme génétique moléculaire de l’institut pasteur, le coût du projet est estimé à 75 millions de Fcfa pour le dépistage de 1000 enfants. Les prélèvements sanguins des nouveau-nés ont été réalisés en vue de faire des analyses en accord avec leurs parents. « L’avantage du projet est de réduire la mortalité infantile, traiter les maladies pour éviter des conséquences sur la vie des nouveau-nés, améliorer les chances de survie et la qualité de vie des nouveau-nés. Pour y arriver, il a fallu mener des campagnes de sensibilisation des parents afin qu’ils adhèrent à sa mise en œuvre», a-t-elle expliqué avant de préciser le choix de l’hôpital mère-enfant pour abriter cette initiative. C’est une formation sanitaire de référence, dotée d’une technologie de pointe, qui dispose de spécialistes». L’Hme fait aussi le dépistage systématique néonatal de la surdité. Elle a souligné qu’il n’est pas exclu, en ce qui concerne les perspectives, que d’autres formations sanitaires puissent abriter le dépistage systématique néonatal.

Pour le directeur général adjoint de la santé, Koné Blaise, cette initiative est importante dans la lutte contre la mortalité infantile. Car, des enfants peuvent naître avec des maladies susceptibles d’entraîner des complications graves.

Quant à Daouda Konaté, directeur adjoint de l’Hme, il se réjouit de la mise en œuvre de cette phase pilote. « Ces maladies, souvent mal comprises, ont causé des tragédies dans le passé et il est temps d’agir pour éviter que cela se reproduise », avertit-il. Il a rendu hommage au Prof. Mireille Dosso, ex-directrice de l’Institut pasteur et Sylvia Da Silva Anoma pour leur suivi du projet et souhaité une généralisation du test à tous les districts sanitaires du pays.

Cette première phase du projet a permis de tester la faisabilité du dépistage néonatal desdites pathologies en Côte d’Ivoire sur une période de deux ans. Les complications liées à ces maladies sont le plus souvent graves lorsque les affections ne sont pas dépistées en bas-âge ou ne sont pas bien suivies.

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#accroche

La santé infantile au cœur d’un atelier à la Riviera golf.