Quelques pièces retrocédées
Tokyo : Restitution historique de statuettes Baoulé, masque Senoufo et poids Akan
Du 23 au 27 mars 2025, Madame Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie, a effectué une mission de travail à Tokyo, au Japon, à l’invitation de Sa Majesté la Princesse Impériale Takamado. Ce déplacement a été marqué par une cérémonie exceptionnelle de rétrocession d’objets culturels ivoiriens, un événement historique organisé sous l’impulsion de la Princesse, reconnue pour son engagement en faveur de la culture et des causes sociales.
Le 25 mars 2025, l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Tokyo a accueilli cette cérémonie solennelle en présence de Sa Majesté la Princesse Takamado. Lors de cet événement, six objets culturels ivoiriens ont été officiellement remis : un couple de statuettes Baoulé, un masque Senoufo de maternité en bois, deux Chiwara en bronze sous verre, ainsi qu’un ensemble de 21 poids à peser l’or Akan. Tandis que les statuettes Baoulé et les masques Senoufo et Baoulé retrouveront leur terre d’origine, les Chiwara et les poids Akan seront exposés à l’Ambassade de Côte d'Ivoire au Japon.
Dans son allocution, Sa Majesté la Princesse Takamado a exprimé avec émotion ses souvenirs de son séjour en Côte d’Ivoire en avril 1993, aux côtés de son défunt époux, le Prince Takamado, à l’invitation du Président Félix Houphouët-Boigny. Elle a tenu à préciser que cette rétrocession ne relevait pas d’une restitution mais d’un geste hautement symbolique, illustrant la sensibilité spirituelle du Japon envers les objets culturels. Parée d’une parure Akan offerte en 1993 par le Président Alassane Ouattara, elle a exprimé sa gratitude envers la Côte d’Ivoire et réaffirmé son attachement à la préservation du patrimoine culturel.
Madame Françoise Remarck, quant à elle, a transmis, au nom du Président Alassane Ouattara, la reconnaissance du gouvernement ivoirien pour cet acte de grande portée diplomatique et culturelle. Elle a souligné que la culture occupe une place centrale dans le Plan National de Développement (PND) 2021-2025, en tant que levier stratégique de développement. Elle a également mis en avant les valeurs partagées par la Côte d’Ivoire et le Japon, telles que la paix, la cohésion sociale et la tolérance, tout en saluant l’engagement du Japon dans la valorisation de son patrimoine culturel, à travers une politique exemplaire de "soft power".
L’émotion était palpable lors de cette cérémonie riche en symboles et en reconnaissance mutuelle. Madame Remarck a profité de l’occasion pour rappeler l’inscription récente, en décembre dernier, de deux savoir-faire traditionnels – la fabrication de l’attiéké ivoirien et la production de saké à base de koji au Japon – au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Une reconnaissance qui illustre l’importance mondiale de la préservation et de la transmission des cultures.
En marge de cet événement, la Ministre de la Culture et de la Francophonie a rencontré la communauté ivoirienne résidant au Japon, forte de plus de 200 personnes. Elle a salué leur intégration exemplaire dans la société japonaise, leur contribution au rayonnement de la Côte d’Ivoire à l’étranger et les a encouragés à continuer de porter haut les valeurs de paix et de tolérance.
Cette mission au Japon, ponctuée de moments forts et d’échanges fructueux, renforce les liens diplomatiques et culturels entre la Côte d’Ivoire et le Japon, tout en affirmant la place centrale du patrimoine dans le dialogue entre les nations.
Source; Sercom
Dans son allocution, Sa Majesté la Princesse Takamado a exprimé avec émotion ses souvenirs de son séjour en Côte d’Ivoire en avril 1993, aux côtés de son défunt époux, le Prince Takamado, à l’invitation du Président Félix Houphouët-Boigny. Elle a tenu à préciser que cette rétrocession ne relevait pas d’une restitution mais d’un geste hautement symbolique, illustrant la sensibilité spirituelle du Japon envers les objets culturels. Parée d’une parure Akan offerte en 1993 par le Président Alassane Ouattara, elle a exprimé sa gratitude envers la Côte d’Ivoire et réaffirmé son attachement à la préservation du patrimoine culturel.
Madame Françoise Remarck, quant à elle, a transmis, au nom du Président Alassane Ouattara, la reconnaissance du gouvernement ivoirien pour cet acte de grande portée diplomatique et culturelle. Elle a souligné que la culture occupe une place centrale dans le Plan National de Développement (PND) 2021-2025, en tant que levier stratégique de développement. Elle a également mis en avant les valeurs partagées par la Côte d’Ivoire et le Japon, telles que la paix, la cohésion sociale et la tolérance, tout en saluant l’engagement du Japon dans la valorisation de son patrimoine culturel, à travers une politique exemplaire de "soft power".
L’émotion était palpable lors de cette cérémonie riche en symboles et en reconnaissance mutuelle. Madame Remarck a profité de l’occasion pour rappeler l’inscription récente, en décembre dernier, de deux savoir-faire traditionnels – la fabrication de l’attiéké ivoirien et la production de saké à base de koji au Japon – au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Une reconnaissance qui illustre l’importance mondiale de la préservation et de la transmission des cultures.
En marge de cet événement, la Ministre de la Culture et de la Francophonie a rencontré la communauté ivoirienne résidant au Japon, forte de plus de 200 personnes. Elle a salué leur intégration exemplaire dans la société japonaise, leur contribution au rayonnement de la Côte d’Ivoire à l’étranger et les a encouragés à continuer de porter haut les valeurs de paix et de tolérance.
Cette mission au Japon, ponctuée de moments forts et d’échanges fructueux, renforce les liens diplomatiques et culturels entre la Côte d’Ivoire et le Japon, tout en affirmant la place centrale du patrimoine dans le dialogue entre les nations.
Source; Sercom