Bouaké : La JCI locale sensibilise à l’incivisme routier

La JCI locale plus que jamais engagée à mener une lutte farouche contre l'incivisme routier par la sensibilisation. (Ph: Dr)
La JCI locale plus que jamais engagée à mener une lutte farouche contre l'incivisme routier par la sensibilisation. (Ph: Dr)
La JCI locale plus que jamais engagée à mener une lutte farouche contre l'incivisme routier par la sensibilisation. (Ph: Dr)

Bouaké : La JCI locale sensibilise à l’incivisme routier

Le 31/03/25 à 12:19
modifié 31/03/25 à 12:45
Les panélistes ont fait le constat que l'incivisme routier est à la base de nombreux accidents.
« L’incivisme routier et le respect des règles de la conduite et de la circulation ». C’est autour de ce thème que la Jeune chambre internationale (Jci) de Bouaké a organisé, récemment, à la salle de conférence de la préfecture de Bouaké, un panel dans le cadre de son programme de formation.

Le constat qui est fait, est que l’incivisme routier gagne de plus en plus du terrain. Faisant de nombreuses victimes parmi les usagers de la circulation.

En organisant celle activité citoyenne, il s’agit, dira Ulrich Hermann Koffi Kouassi, président d’organisation, de lutter contre ce phénomène des temps modernes qui n’épargne personne. « Nous constatons au niveau de la ville de Bouaké que beaucoup d’usagers de la route, par méconnaissance des règles de conduite et de la circulation, commettent beaucoup d’accidents occasionnant ainsi des blessés et des morts », a-t-il déploré.

Philippe Gnamien, chef du service des transports terrestres et de circulation à la direction régionale des transports de Gbêkê, l’un des panelistes, a, dans son exposé inaugural, présenté un bilan de l’incivisme routier à Bouaké en 2024 non reluisant. Il ressort des chiffres qu’il y a eu 326 accidents qui ont fait 232 blessés et 36 décès.

Face à cet amer constat, il a appelé les automobilistes, les conducteurs d’engins à deux et trois roues, ainsi que les piétons à adopter des comportements favorisant la sécurité sur les routes. « La vitesse tue. Le maître-mot, c’est la prudence. Pour ta sécurité et celle des autres, si tu conduis, ne téléphone pas. Si tu bois, ne conduis pas », a-t-il conseillé.

Outre Philippe Gnamien, Abdoulaye Kafoumba Diaby, président des consommateurs et Léontine Adiaban Koné, éducatrice de lycée, faisaient partie des panélistes.

Pour l’essentiel, ils ont relevé une méconnaissance des règles de conduite et un non-respect du code de la route, en particulier les conducteurs de motos-taxis. Ces derniers sont impliqués dans plus de la moitié des accidents enregistrés par les services compétents de Bouaké.

Les panelistes n’ont pas manqué de faire allusion à la corruption dans le processus de délivrance du permis de conduire et le contrôle routier qui sont source de ces accidents de la circulation.

Ils ont conclu à une responsabilité partagée entre les usagers de la route et les acteurs chargés du respect des règles de la conduite.

CORRESPONDANT REGIONAL


Le 31/03/25 à 12:19
modifié 31/03/25 à 12:45