
L’avocat de Tidjane Thiam estime que la demande de dame Valérie Yapo est irrecevable par le Tribunal. (Ph: Dr)
L’avocat de Tidjane Thiam estime que la demande de dame Valérie Yapo est irrecevable par le Tribunal. (Ph: Dr)
Bataille juridique au Pdci/L’avocat du président de Thiam réagit: "Son élection à la tête du parti est régulière"
Dame Valerie Yapo dénie à Tidjane Thiam sa qualité de président du Pdci-Rda. Le juge des référés doit se prononcer sur cette affaire le mercredi 2 avril 2024.
Par visio-conférence depuis Paris, l'avocat français du président du Pdci-Rda, Me Mathias Chichportich, s'est dit sidéré le 31 mars 2025, des propos entendus venant de dame Valerie Yapo qui dénie au président Tidjane Thiam, sa qualité de président du vieux parti.
« J’ai souhaité vous réunir ce matin (le lundi 31 mars 2025), c'est pour vous faire part d'un sentiment de sidération. Je suis sidéré par l'intensité et la multiplication des manœuvres dont l'objectif est de confisquer l'élection présidentielle au peuple ivoirien. C'est maintenant la quatrième action qui est engagée pour faire en sorte que Tidjane Thiam ne puisse pas être candidat à l'élection présidentielle », s’est-il offusqué.
Rappelant d’abord, l'affaire dit des quatre militants le 25 février, ensuite le 20 mars, une première affaire initiée par dame Valerie Yapo qui est une affaire au fond dans laquelle, elle demande l’annulation de la décision de son exclusion du Pdci-Rda. Puis le 27 mars, dame Valerie Yapo engage une affaire en référé dans laquelle elle demande la suspension de la décision de l’annulation de son exclusion. Laquelle décision prise par le président Tidjane Thiam et entérinée par le conseil de discipline du parti septuagénaire.
Pour Me Mathias Chichportich, « cette décision d’exclusion n’existe plus et donc sa demande est sans objet ». « Elle sollicite que le président Tidjane Thiam soit suspendu de sa fonction. Je le dis avec un immense respect pour la justice ivoirienne (...) que cette demande de suspension du président Tidjane Thiam n’a aucun sens. Parce qu’il n’y a plus de décision d’exclusion aujourd’hui », a-t-il justifié.
Tout en déclarant qu’à la suite du congrès extraordinaire du 23 décembre 2023 qui a permis à Tidjane Thiam d’être élu président du Pdci-Rda, un certain nombre de documents ont été produits. « Cela a considéré que son élection à la tête du Pdci-Rda est régulière. L’Etat de Côte d’Ivoire a reçu des documents qui attestent que l’élection de Tidjane Thiam à la tête du Pdci-Rda est parfaitement régulière », a insisté Me Mathias Chichportich.
Selon lui, « le juge des référés est incompétent pour connaître les demandes de dame Valerie Yapo en ce qui concerne les demandes de fond de cette affaire. Puisque la question de la nationalité de Tidjane Thiam qui est une question de fond, n’a strictement rien à avoir avec ce que le juge des référés qui est le juge des évidences peut prendre en compte. Mais en plus ces demandes sont irrecevables », a-t-il expliqué.
D’après l’avocat de Tidjane Thiam, dame Valerie Yapo ne peut pas changer ses demandes parce qu’elle estime qu’aujourd’hui, qu’elle aurait vocation à contester la légitimité du président Tidjane Thiam. « Ces prétentions ne doivent pas être examinées par la justice telles qu’elle le souhaite parce qu’elles sont purement et simplement irrecevables », affirmé le conseil de Tidjane Thiam.
Avant de s’interroger « sur les manœuvres qui maintenant depuis plusieurs semaines mises en place pour empêcher l’élection présidentielle de se tenir dans un cadre loyal ». « Je pense que chacun doit faire preuve de responsabilité. Parce que la Côte d’Ivoire mérite une élection loyale dont le scrutin sera sincère. C’est aux ivoiriens de trancher et de décider ce qui doit être le sens de leur dessein. Qui a autant peur de Tidjane Thiam ? Pourquoi autant d’énergie à faire en sorte qu’il ne puisse pas être candidat ? », s’est-il demandé.
Pour rappel, le compte-rendu de Me Suy-Bi Goré, à l’issue de l’audience du vendredi 28 mars 2025, dans le cadre du procès intenté contre le Pdci-Rda et son président par Valérie Yapo, ex-déléguée communale d’Akoupé ; il ressort, qu’en pleine audience, Valerie Yapo aurait changé sa plainte pour désormais demander au juge des référés de suspendre tous les organes mis en place, selon elle, irrégulièrement, par le président Tidjane Thiam, depuis son élection en qualité de président du Pdci-Rda ; de dénier au président Tidjane Thiam, sa qualité de président du Pdci-Rda ; de nommer un administrateur provisoire du Pdci-Rda, en attendant que le tribunal se prononce sur sa plainte, au fond.
Rappelant d’abord, l'affaire dit des quatre militants le 25 février, ensuite le 20 mars, une première affaire initiée par dame Valerie Yapo qui est une affaire au fond dans laquelle, elle demande l’annulation de la décision de son exclusion du Pdci-Rda. Puis le 27 mars, dame Valerie Yapo engage une affaire en référé dans laquelle elle demande la suspension de la décision de l’annulation de son exclusion. Laquelle décision prise par le président Tidjane Thiam et entérinée par le conseil de discipline du parti septuagénaire.
Pour Me Mathias Chichportich, « cette décision d’exclusion n’existe plus et donc sa demande est sans objet ». « Elle sollicite que le président Tidjane Thiam soit suspendu de sa fonction. Je le dis avec un immense respect pour la justice ivoirienne (...) que cette demande de suspension du président Tidjane Thiam n’a aucun sens. Parce qu’il n’y a plus de décision d’exclusion aujourd’hui », a-t-il justifié.
Tout en déclarant qu’à la suite du congrès extraordinaire du 23 décembre 2023 qui a permis à Tidjane Thiam d’être élu président du Pdci-Rda, un certain nombre de documents ont été produits. « Cela a considéré que son élection à la tête du Pdci-Rda est régulière. L’Etat de Côte d’Ivoire a reçu des documents qui attestent que l’élection de Tidjane Thiam à la tête du Pdci-Rda est parfaitement régulière », a insisté Me Mathias Chichportich.
Selon lui, « le juge des référés est incompétent pour connaître les demandes de dame Valerie Yapo en ce qui concerne les demandes de fond de cette affaire. Puisque la question de la nationalité de Tidjane Thiam qui est une question de fond, n’a strictement rien à avoir avec ce que le juge des référés qui est le juge des évidences peut prendre en compte. Mais en plus ces demandes sont irrecevables », a-t-il expliqué.
D’après l’avocat de Tidjane Thiam, dame Valerie Yapo ne peut pas changer ses demandes parce qu’elle estime qu’aujourd’hui, qu’elle aurait vocation à contester la légitimité du président Tidjane Thiam. « Ces prétentions ne doivent pas être examinées par la justice telles qu’elle le souhaite parce qu’elles sont purement et simplement irrecevables », affirmé le conseil de Tidjane Thiam.
Avant de s’interroger « sur les manœuvres qui maintenant depuis plusieurs semaines mises en place pour empêcher l’élection présidentielle de se tenir dans un cadre loyal ». « Je pense que chacun doit faire preuve de responsabilité. Parce que la Côte d’Ivoire mérite une élection loyale dont le scrutin sera sincère. C’est aux ivoiriens de trancher et de décider ce qui doit être le sens de leur dessein. Qui a autant peur de Tidjane Thiam ? Pourquoi autant d’énergie à faire en sorte qu’il ne puisse pas être candidat ? », s’est-il demandé.
Pour rappel, le compte-rendu de Me Suy-Bi Goré, à l’issue de l’audience du vendredi 28 mars 2025, dans le cadre du procès intenté contre le Pdci-Rda et son président par Valérie Yapo, ex-déléguée communale d’Akoupé ; il ressort, qu’en pleine audience, Valerie Yapo aurait changé sa plainte pour désormais demander au juge des référés de suspendre tous les organes mis en place, selon elle, irrégulièrement, par le président Tidjane Thiam, depuis son élection en qualité de président du Pdci-Rda ; de dénier au président Tidjane Thiam, sa qualité de président du Pdci-Rda ; de nommer un administrateur provisoire du Pdci-Rda, en attendant que le tribunal se prononce sur sa plainte, au fond.