
Apollos Dan Thé. Le vice-président du Fpi chargé de l’économie internationale du Fpi (à droite) et le député Kouakou Krah
Apollos Dan Thé. Le vice-président du Fpi chargé de l’économie internationale du Fpi (à droite) et le député Kouakou Krah
Liste électorale provisoire :Le Fpi dénonce 6 millions d'électeurs indûment inscrits
Liste « opaque », « folklorique », « indigne de la Côte d'Ivoire » ... Le Front populaire ivoirien (Fpi) n'y va pas de main morte pour déplorer à tort ou à raison l’influence d’une « main opaque » sur la liste électorale. Aux côtés du député Kouakou krah, le « monsieur élections du parti », Apollos Dan Thé, vice-président du Fpi chargé de l’économie internationale, a publié, le 29 mars, les résultats d’un audit réalisé par ses soins. Lors d’une conférence de presse, au siège du Fpi Abidjan, l’expert frontiste a fait état de « 2 à 6 millions » d'électeurs "indûment " inscrits sur la liste électorale qui compte 8 millions d’électeurs.
« On va envoyer tous les fichiers à la Cei pour dire : sur cette liste électorale, il y a 6 millions d'inscrits qui ne respectent pas les conditions. Ils sont indûment inscrits sur la liste électorale. On demande que la Cei les enlève », a annoncé Apollos Dan Thé. Il dénonce plusieurs anomalies.
Notamment des mères et des pères « avec un nombre irrationnel de progéniture » sur la liste électorale, un phénomène de « transhumance électorale » et des « doublons », c'est-à-dire des « inscriptions répétées ».
D'ailleurs, Apollos Dan Thé identifie des anomalies dans l’identité des inscriptions, estimant que plusieurs d'entre elles sont « incomplètes » eu égard aux noms, filiations ou lieux de naissance. Des inscriptions contiendraient des mentions du genre : inconnu, non identifié, non déclaré ou indéterminé.
Le spécialiste maison du Fpi reconnaît que certaines anomalies existaient déjà depuis 2010, mais à très faible proportion, avant de connaître un boom, lors des révisions électorales de 2015, 2020, 2023 et 2024.
« En 2010, il n'y avait que 30% de mères qui avaient entre 5 et 50 enfants. En 2020 et 2023, leur nombre a encore fortement augmenté entre 610 et 347 respectivement. 42 ont plus de 700 enfants ! En plus, leur nombre a drastiquement diminué », analyse-t-il, estimant qu'en termes de transhumance, des zones seraient visées telles que Tiassalé, la localité où notre confrère Assalé Tiemoko est député-maire.
« C’est une liste électorale qui est totalement vulnérable. Or, dans le monde entier, les pays protègent leur liste électorale. Elle ne respecte pas majoritairement la loi, elle est opaque, irrationnelle et donc n’est pas crédible. On ne peut pas aller à une élection sans faire quelque chose », a estimé Apollos Dan Thé.
« Le Fpi veut aller aux élections avec zéro mort. La première condition, c’est qu’il faut des organes électoraux impartiaux », a requis le député Kouakou Krah. Ce dernier, à l’image de son parti, demande « un dialogue politique ». Non seulement pour un consensus sur cette liste électorale, mais également pour résoudre la question de l’inéligibilité de nombre de ténors de l’opposition tels que l’ancien président Laurent Gbagbo.
Notons que les listes électorales provisoires sont affichées depuis le 21 mars dernier dans les 12 mille lieux d'enrôlement et qu’elles n'attirent toujours pas grand monde. Pis, la Cei se tourne les pouces dans ses bureaux communaux où elle attend depuis le 22 mars que les électeurs non satisfaits viennent faire des réclamations dans le cadre du contentieux électoral.
Notamment des mères et des pères « avec un nombre irrationnel de progéniture » sur la liste électorale, un phénomène de « transhumance électorale » et des « doublons », c'est-à-dire des « inscriptions répétées ».
D'ailleurs, Apollos Dan Thé identifie des anomalies dans l’identité des inscriptions, estimant que plusieurs d'entre elles sont « incomplètes » eu égard aux noms, filiations ou lieux de naissance. Des inscriptions contiendraient des mentions du genre : inconnu, non identifié, non déclaré ou indéterminé.
Le spécialiste maison du Fpi reconnaît que certaines anomalies existaient déjà depuis 2010, mais à très faible proportion, avant de connaître un boom, lors des révisions électorales de 2015, 2020, 2023 et 2024.
« En 2010, il n'y avait que 30% de mères qui avaient entre 5 et 50 enfants. En 2020 et 2023, leur nombre a encore fortement augmenté entre 610 et 347 respectivement. 42 ont plus de 700 enfants ! En plus, leur nombre a drastiquement diminué », analyse-t-il, estimant qu'en termes de transhumance, des zones seraient visées telles que Tiassalé, la localité où notre confrère Assalé Tiemoko est député-maire.
« C’est une liste électorale qui est totalement vulnérable. Or, dans le monde entier, les pays protègent leur liste électorale. Elle ne respecte pas majoritairement la loi, elle est opaque, irrationnelle et donc n’est pas crédible. On ne peut pas aller à une élection sans faire quelque chose », a estimé Apollos Dan Thé.
« Le Fpi veut aller aux élections avec zéro mort. La première condition, c’est qu’il faut des organes électoraux impartiaux », a requis le député Kouakou Krah. Ce dernier, à l’image de son parti, demande « un dialogue politique ». Non seulement pour un consensus sur cette liste électorale, mais également pour résoudre la question de l’inéligibilité de nombre de ténors de l’opposition tels que l’ancien président Laurent Gbagbo.
Notons que les listes électorales provisoires sont affichées depuis le 21 mars dernier dans les 12 mille lieux d'enrôlement et qu’elles n'attirent toujours pas grand monde. Pis, la Cei se tourne les pouces dans ses bureaux communaux où elle attend depuis le 22 mars que les électeurs non satisfaits viennent faire des réclamations dans le cadre du contentieux électoral.