Les acteurs du secteur de l’eau réunis à Abengourou pour mieux s’approprier les dispositions du nouveau Code de l’eau.
Les acteurs du secteur de l’eau réunis à Abengourou pour mieux s’approprier les dispositions du nouveau Code de l’eau.
Abengourou : Sensibilisation des populations de la zone Est au nouveau Code de l'eau
Dans le cadre de la diffusion du nouveau Code de l’eau et de la sensibilisation des populations à son importance, un atelier régional s'est tenu le 2 avril 2025 à Abengourou. Organisé par la Direction Générale des Ressources en Eau du Ministère des Eaux et Forêts, en partenariat avec le Projet d’Appui à la Sécurité de l’Eau et à l’Assainissement (PASEA), cet atelier a réuni les principaux acteurs du secteur de l’eau.
L’objectif de cette rencontre était d’analyser les insuffisances de l’ancienne législation (Loi N° 98-755 du 23 décembre 1998) et de présenter les innovations introduites par le nouveau Code de l’eau, adopté par la Loi N° 2023-902 du 23 novembre 2023. Ce texte met un accent particulier sur la protection des ressources en eau contre les menaces de pollution et introduit des réformes majeures pour une gestion plus efficace et durable.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le Professeur Kouassi Kouamé Auguste, Directeur de la Protection et de l’Aménagement des Ressources en Eau, a alerté sur les menaces croissantes pesant sur les ressources en eau. Parmi les facteurs en cause, il a cité l’urbanisation accélérée, l’agriculture intensive, la surexploitation des ressources, la pollution due aux engrais et pesticides, ainsi que l’orpaillage illégal. Face à ces défis, il a souligné la nécessité d’une réforme ambitieuse, matérialisée par l’adoption du nouveau Code de l’eau, qui vise à instaurer une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
Le représentant du ministère des Eaux et Forêts a insisté sur la responsabilité collective des acteurs publics, privés et citoyens dans la préservation de l’eau en Côte d’Ivoire. De son côté, le secrétaire général de la préfecture d’Abengourou, N’Cho David, a exhorté les participants à s’approprier les nouvelles dispositions pour relever les défis liés à la gestion de l’eau.
Les experts de la Direction Générale des Ressources en Eau ont ensuite présenté les principes fondamentaux du Code de l’eau, les mécanismes de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau en Côte d’Ivoire, ainsi que les sanctions prévues en cas de pollution des ressources hydriques. L’atelier a rassemblé des participants issus des régions de l’Indénié-Djuablin, du Lôh-Djiboua, du Moronou, du District d’Abidjan, des Grands Ponts, de la Mé, de l’Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé. D’autres sessions de sensibilisation sont programmées à Bouaké, Korhogo et Daloa.
Z.N.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le Professeur Kouassi Kouamé Auguste, Directeur de la Protection et de l’Aménagement des Ressources en Eau, a alerté sur les menaces croissantes pesant sur les ressources en eau. Parmi les facteurs en cause, il a cité l’urbanisation accélérée, l’agriculture intensive, la surexploitation des ressources, la pollution due aux engrais et pesticides, ainsi que l’orpaillage illégal. Face à ces défis, il a souligné la nécessité d’une réforme ambitieuse, matérialisée par l’adoption du nouveau Code de l’eau, qui vise à instaurer une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
Le représentant du ministère des Eaux et Forêts a insisté sur la responsabilité collective des acteurs publics, privés et citoyens dans la préservation de l’eau en Côte d’Ivoire. De son côté, le secrétaire général de la préfecture d’Abengourou, N’Cho David, a exhorté les participants à s’approprier les nouvelles dispositions pour relever les défis liés à la gestion de l’eau.
Les experts de la Direction Générale des Ressources en Eau ont ensuite présenté les principes fondamentaux du Code de l’eau, les mécanismes de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau en Côte d’Ivoire, ainsi que les sanctions prévues en cas de pollution des ressources hydriques. L’atelier a rassemblé des participants issus des régions de l’Indénié-Djuablin, du Lôh-Djiboua, du Moronou, du District d’Abidjan, des Grands Ponts, de la Mé, de l’Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé. D’autres sessions de sensibilisation sont programmées à Bouaké, Korhogo et Daloa.
Z.N.