Un renforcement de capacité qui permet aux experts-comptables de monter en compétence (DR)
Finances : Les membres de l’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire se performent à la validation des basculements
L'Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire (Oecci) a procédé à la troisième séance de formation de ses membres et collaborateurs, les 2 au 3 avril 2025, à Abidjan. Cette rencontre avait pour thème : « Spécificités du Sycebnl relatif aux projets de développement, états financiers d'ouverture et fiscalité des Ebnl ».
Cette formation a pour objectif de rappeler les conduites à tenir quant à la validation des basculements et les états financiers qui doivent être bien élaborés dans les normes du Système comptable des entités à but non lucratif (Sycebnl).
Dominique Agbalessi Coffi, deuxième vice-présidente de l’Oecci, souligne l’importance de cette formation : « Elle s'inscrit dans le cadre des formations obligatoires que doit suivre un expert-comptable pour être maintenu au tableau de l'ordre. On a l'obligation de suivre 40 heures de formation par an. Et elle nous permet de partager nos expériences et d'avoir des solutions afin que nos missions soient menées conformément aux normes comptables applicables aux entités à but non lucratif ».
Quant au formateur Joël Mabudu, expert-comptable diplômé, co-rédacteur du Système comptable ouest-africain (Syscohada) et du Sycebnl, il a donné la différence entre les deux systèmes.
« Le Syscohada concerne les sociétés à but lucratif qui gagnent de l’argent et qui le partagent. Mais, le Sycebnl concerne les entités à but non lucratif. C'est-à-dire les associations, les Ong, les autres professionnels, les organisations religieuses, les clubs sportifs ayant les statuts d'association, les projets de développement, toutes ces entités ont en commun un seul élément, le Sycebnl », a-t-il affirmé.
Pour le spécialiste béninois, cette formation est destinée aux entités à but non lucratif ayant, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, un plan comptable qui leur est spécifique. Quant à la question du basculement, le spécialiste a souligné : « Il devrait intervenir depuis le 1ᵉʳ janvier de l’an dernier. Mais il est clair que dans la pratique, comme c'est la première année, beaucoup d'entités ne l'ont pas encore fait. Donc, on a saisi l'occasion de cette formation pour rappeler les règles de conduite en la matière. »
Grâce à cette formation, les experts-comptables ivoiriens sont désormais mieux outillés pour relever les défis d’un secteur en constante évolution, garantissant ainsi une gestion financière plus rigoureuse et transparente au service du développement économique du pays.
JAURÈS DROHGBA (Stagiaire)
Dominique Agbalessi Coffi, deuxième vice-présidente de l’Oecci, souligne l’importance de cette formation : « Elle s'inscrit dans le cadre des formations obligatoires que doit suivre un expert-comptable pour être maintenu au tableau de l'ordre. On a l'obligation de suivre 40 heures de formation par an. Et elle nous permet de partager nos expériences et d'avoir des solutions afin que nos missions soient menées conformément aux normes comptables applicables aux entités à but non lucratif ».
Quant au formateur Joël Mabudu, expert-comptable diplômé, co-rédacteur du Système comptable ouest-africain (Syscohada) et du Sycebnl, il a donné la différence entre les deux systèmes.
« Le Syscohada concerne les sociétés à but lucratif qui gagnent de l’argent et qui le partagent. Mais, le Sycebnl concerne les entités à but non lucratif. C'est-à-dire les associations, les Ong, les autres professionnels, les organisations religieuses, les clubs sportifs ayant les statuts d'association, les projets de développement, toutes ces entités ont en commun un seul élément, le Sycebnl », a-t-il affirmé.
Pour le spécialiste béninois, cette formation est destinée aux entités à but non lucratif ayant, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, un plan comptable qui leur est spécifique. Quant à la question du basculement, le spécialiste a souligné : « Il devrait intervenir depuis le 1ᵉʳ janvier de l’an dernier. Mais il est clair que dans la pratique, comme c'est la première année, beaucoup d'entités ne l'ont pas encore fait. Donc, on a saisi l'occasion de cette formation pour rappeler les règles de conduite en la matière. »
Grâce à cette formation, les experts-comptables ivoiriens sont désormais mieux outillés pour relever les défis d’un secteur en constante évolution, garantissant ainsi une gestion financière plus rigoureuse et transparente au service du développement économique du pays.
JAURÈS DROHGBA (Stagiaire)