Namizata Sangaré, présidente du Cndh : "Les syndicalistes sont dans de bonnes dispositions d’esprit"

Entre 17 h et 19h, le Cndh et les syndicats grévistes du secteur éducation-formation se sont parlé pour la troisième fois, au siège de la commission. (Ph: Dr)
Entre 17 h et 19h, le Cndh et les syndicats grévistes du secteur éducation-formation se sont parlé pour la troisième fois, au siège de la commission. (Ph: Dr)
Entre 17 h et 19h, le Cndh et les syndicats grévistes du secteur éducation-formation se sont parlé pour la troisième fois, au siège de la commission. (Ph: Dr)

Namizata Sangaré, présidente du Cndh : "Les syndicalistes sont dans de bonnes dispositions d’esprit"

Le 07/04/25 à 10:35
modifié 07/04/25 à 10:57
Faisant du dialogue et de la négociation les principaux éléments pour une issue heureuse de la grève des enseignants, la présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Namizata Sangaré et ses conseillers ont rencontré le dimanche 6 avril 2025, pour la troisième fois de suite, les grévistes.

Entre 17h et 19h, le Cndh et les syndicats grévistes du secteur éducation-formation se sont parlé au siège de la commission.

L’expression détendue des visages et les échanges cordiaux après la rencontre montrent bien la bonne ambiance qui a prévalu. « Les syndicalistes sont dans de bonnes dispositions d’esprit », a confié la présidente du Cndh.

Sans trahir le fond des discussions, elle a révélé avoir demandé au porte-parole principal de l’Intersyndicale du secteur éducation-formation, Bli Blé, « de faire tout ce qui est possible pour obtenir la suspension de la grève », afin de permettre aux élèves et écoliers de jouir de leur droit à l’éducation. Et d’indiquer que les syndicats ont promis de jouer leur partition pour le retour de la sérénité à l’école.

Répondant à la question de savoir ce que les enseignants ont obtenu à l’issue de leur rencontre, Namizata Sangaré fait des précisions. « Ils n’ont pas reçu quelque chose de spécifique. Mais le Cndh s’est engagé à porter avec eux leurs doléances au gouvernement et à œuvrer avec eux pour que satisfaction soit trouvée », souligne-t-elle.

Le Conseil, en sa qualité de médiateur, s’est gardé de commenter le communiqué de la ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration qui menace de considérer comme démissionnaire, tout enseignant qui ne sera pas à son poste ce lundi 7 avril 2025.



Le 07/04/25 à 10:35
modifié 07/04/25 à 10:57