Grève dans l’enseignement primaire et secondaire public : Les cours fortement perturbés à Bouaké

Le collège moderne Koko de Bouaké fermé avec des policiers en faction. (Ph: Dr)
Le collège moderne Koko de Bouaké fermé avec des policiers en faction. (Ph: Dr)
Le collège moderne Koko de Bouaké fermé avec des policiers en faction. (Ph: Dr)

Grève dans l’enseignement primaire et secondaire public : Les cours fortement perturbés à Bouaké

Le 08/04/25 à 10:26
modifié 08/04/25 à 10:50
Le lundi 7 avril, la plupart des élèves du primaire et du secondaire qui avaient cours à 7h ont, comme d’habitude, pris le chemin de leurs différents établissements scolaires. L’ambiance sur place n’était pas habituelle. 7h30, un impressionnant détachement des forces de sécurité était déployé à l’intérieur et à l’extérieur du lycée moderne de Nimbo, ex-Cob.

La plupart des élèves ont rejoint les salles de classe. Mais par pour longtemps. Une situation qui ne laisse pas indifférent le proviseur, Jean Pierre Gougoulin, qui fait injonction aux élèves de retourner en classe. Certains enseignants qui ne se sentent pas concernés par cette grève ont rejoint leur poste.

La Directrice régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (Drena) 2, Angèle Coffie, de passage dans l’établissement, confie : « Nous faisons la ronde des établissements qui sont sous notre responsabilité pour nous rendre compte de ce qui se passe. Nous en profitons pour passer des consignes à nos collaborateurs et encourager les enseignants qui veulent travailler à le faire en toute sécurité », explique la Drena 2.

Aux groupes ville sud et ville nord, situés au quartier N’Gattakro, il est 8h25. Le directeur de cet établissement du primaire présent informe que tous les enseignants sont absents. « A part les enseignants stagiaires, aucun des titulaires n’est présent », a-t-il révélé.

En prenant la direction du collège moderne de Koko, ex-Ceg Koko, situé non loin du stade de la paix, nous croisons des élèves qui retournaient chez eux. Deux d’entre elles, élèves au lycée professionnel industriel, ex-collège technique, nous font savoir ceci : « Nos professeurs ne sont pas venus. Nous retournons à la maison ».

Entre-temps, des policiers sont de faction à l’intérieur du collège moderne. Le directeur de cet établissement refuse de se soumettre à nos questions, en l’absence d’une autorisation de sa hiérarchie.

CORRESPONDANT REGIONAL


Le 08/04/25 à 10:26
modifié 08/04/25 à 10:50