Grève dans le secteur éducation-formation : Le Cojep appelle à la libération des enseignants arrêtés

Charles Blé Goudé, président du Cojep. (Ph: Dr)
Charles Blé Goudé, président du Cojep. (Ph: Dr)
Charles Blé Goudé, président du Cojep. (Ph: Dr)

Grève dans le secteur éducation-formation : Le Cojep appelle à la libération des enseignants arrêtés

Le 08/04/25 à 14:27
modifié 08/04/25 à 15:10
Le Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (Cojep) suit avec une attention particulière la situation qui prévaut actuellement dans le secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire, marquée par la grève entamée depuis près d’une semaine par certains syndicats d’enseignants.

Ces mouvements de grève traduisent un profond malaise et des revendications légitimes portant, notamment sur le paiement d’une prime d’incitation en lien avec les conditions de travail difficiles des enseignants.

Le COJEP exprime sa vive inquiétude face à l’escalade de tensions entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement, qui pourrait fragiliser davantage notre système éducatif déjà confronté à de nombreux défis.

Le COJEP appelle à l’apaisement des esprits et exhorte toutes les parties à privilégier le dialogue dans un esprit de responsabilité et de respect mutuel. Il est impératif que le gouvernement ouvre sans délai une table de négociation avec les représentants des syndicats grévistes afin de trouver, dans les plus brefs délais, une issue consensuelle et durable à cette crise.

Le COJEP rappelle que les enseignants, au même titre que d’autres corps de métiers, constituent une composante essentielle de notre société. Leur rôle dans la formation des générations futures et dans la construction de la nation est fondamental. Leurs revendications doivent être entendues avec sérieux et traitées avec dignité, afin de permettre aux élèves de préparer les examens de fin d’année scolaire dans la quiétude et la concentration.

Pour apaiser la situation, nous appelons à la libération immédiate de tous les enseignants qui ont été arrêtés dans le cadre de ces mouvements syndicaux, notamment monsieur ASSI Yapo Ghislain interpellé dans la nuit du 2 au 3 avril 2025 dans des conditions particulièrement brutales. Le droit de grève et la liberté syndicale sont garantis par notre Constitution et doivent être scrupuleusement respectés.

Le Cojep réaffirme son attachement à une Côte d’Ivoire de justice, de dialogue et de paix, et reste mobilisé aux côtés de tous ceux qui luttent pour une société plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.

Pour le COJEP Mme FIAN Emilienne, Secrétaire Exécutive en charge de l’alphabétisation et de la réforme éducative


Le 08/04/25 à 14:27
modifié 08/04/25 à 15:10