La photo de famille après la prestation de serment des 31 notaires. (Ph: Dr)
Justice ivoirienne : 31 notaires prêtent serment à Abidjan
« Je le jure ». Tels sont les mots prononcés par les 31 impétrants qui intègrent désormais la grande famille des notaires en Côte d’Ivoire. C’était à l’audience solennelle de prestation de serment des notaires le jeudi 10 avril 2025, au palais de justice d’Abidjan-Plateau.
Par cette prestation de serment, ces 15 hommes et 16 femmes s’engagent véritablement à apporter leur contribution à la sécurité juridique. Leur mission de service public consiste à élaborer, authentifier et à conserver des actes juridiques. « Leur rôle consistera par conséquent à sécuriser des rapports juridiques entre les personnes et à garantir la valeur de la transaction réalisée. Pour ce faire, vous deviez vérifier l’identité et la capacité des signataires... », a conseillé Mme l’Avocat général à la Cour d’appel d’Abidjan, Marie-Laure Egue-Kraidy.
Me Fulgence Ahobaut-Besset, président de la Chambre des notaires, a, lors de son adresse, invité les notaires à rester de humbles serviteurs de l'État et de leurs clients.
À l’écouter, avec cette fonction, les impétrants ont plus d’obligations que de droits. Car dit-il, la mission de notaire est assortie de deux (2) principaux devoirs. Notamment, le devoir de conseil et celui de l’authentification.
Par le devoir d’authentification, les notaires rendent témoignage de ce qu’un fait s’est déroulé en leur présence et qu’il leur a été demandé d'en établir un acte. « Car vous n'agissez pas d'initiative... », a-t-il prévenu. Poursuivant, il a souligné que ce pouvoir de conférer l'authenticité appartient à l'Etat qui, en les nommant, leur délègue sans en perdre pour autant la compétence.
Aussi, par l’exercice de ce pouvoir, ces derniers incarneront chaque jour la puissance de l’Etat. Cependant, l’Etat exige qu’ils soient dignes et l’Etat veille par le contrôle de ses institutions.
Concluant, le président de la Chambre des notaires a fait savoir aux impétrants qu’ils doivent accorder à l'authentification une véritable attention. Parlant du devoir de conseil, il a précisé que non défini par la loi, l’étendue du conseil est difficile à cerner. Toutefois, il renferme trois composantes. L’obligation d’investigation, l’obligation de renseignement, et enfin l’obligation de mise en garde.
Tout en faisant allusion à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, Me Fulgence Ahobaut-Besset a rappelé l'exigence de plus en plus grande pour les notaires de participer à la mise en œuvre de politique publique.
Me Arsène Joseph Gnamien, président de Chambre à la Cour d’Appel d’Abidjan, a, dans son exposé, souhaité une longue vie de carrière aux impétrants. Bien avant, il les a félicités et encouragés à se laisser guider par l'Étoile des anciens, a-t-il déclaré devant un parterre d’invités à cette cérémonie solennelle.
Me Fulgence Ahobaut-Besset, président de la Chambre des notaires, a, lors de son adresse, invité les notaires à rester de humbles serviteurs de l'État et de leurs clients.
À l’écouter, avec cette fonction, les impétrants ont plus d’obligations que de droits. Car dit-il, la mission de notaire est assortie de deux (2) principaux devoirs. Notamment, le devoir de conseil et celui de l’authentification.
Par le devoir d’authentification, les notaires rendent témoignage de ce qu’un fait s’est déroulé en leur présence et qu’il leur a été demandé d'en établir un acte. « Car vous n'agissez pas d'initiative... », a-t-il prévenu. Poursuivant, il a souligné que ce pouvoir de conférer l'authenticité appartient à l'Etat qui, en les nommant, leur délègue sans en perdre pour autant la compétence.
Aussi, par l’exercice de ce pouvoir, ces derniers incarneront chaque jour la puissance de l’Etat. Cependant, l’Etat exige qu’ils soient dignes et l’Etat veille par le contrôle de ses institutions.
Concluant, le président de la Chambre des notaires a fait savoir aux impétrants qu’ils doivent accorder à l'authentification une véritable attention. Parlant du devoir de conseil, il a précisé que non défini par la loi, l’étendue du conseil est difficile à cerner. Toutefois, il renferme trois composantes. L’obligation d’investigation, l’obligation de renseignement, et enfin l’obligation de mise en garde.
Tout en faisant allusion à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, Me Fulgence Ahobaut-Besset a rappelé l'exigence de plus en plus grande pour les notaires de participer à la mise en œuvre de politique publique.
Me Arsène Joseph Gnamien, président de Chambre à la Cour d’Appel d’Abidjan, a, dans son exposé, souhaité une longue vie de carrière aux impétrants. Bien avant, il les a félicités et encouragés à se laisser guider par l'Étoile des anciens, a-t-il déclaré devant un parterre d’invités à cette cérémonie solennelle.