
Le tribunal a rendu son verdict en référé dans l’affaire opposant Valérie Yapo au Pdci-Rda et à son président Tidjane Thiam. (Ph: Yessouan.ci)
Le tribunal a rendu son verdict en référé dans l’affaire opposant Valérie Yapo au Pdci-Rda et à son président Tidjane Thiam. (Ph: Yessouan.ci)
Procès Yapo vs. PDCI-RDA : suspense juridique et avertissements avant l’ultime round du 24 avril
Le tribunal a rendu son verdict en référé dans l’affaire opposant Valérie Yapo au Pdci-Rda et à son président Tidjane Thiam. Mais loin de clore le débat, la juge a jeté un pavé dans la mare. Elle s’est déclarée incompétente, renvoyant les parties au juge de fond, dont la décision est attendue le 24 avril 2025.
Une manœuvre stratégique ? Une défaite déguisée ? Décryptage d’un rebondissement haletant entre explications brûlantes des avocats et mises en garde d’observateurs.
« Ce n’est pas une défaite » : l’avocat de Valérie Yapo démonte la décision
Me Alain Bokola, avocat de Valérie Yapo, balaie toute interprétation pessimiste : « La juge a estimé que le juge de fond, déjà saisi sur le même objet, devait trancher. Elle ne pouvait pas anticiper ou préjudicier la décision du 24 avril. Ce n’est pas une défaite, mais une question de procédure. Aujourd’hui, notre cliente est réintégrée d’office, car aucune sanction légale ne pèse contre elle. La décision initiale a été annulée. Le vrai combat se jouera le 24 avril, où nous demanderons des mesures contre M. Thiam pour illégalité. »
André Silver Konan alerte : « Il y a un piège pour le Pdci ! »
Le journaliste André Silver Konan, fin connaisseur des arcanes politiques ivoiriennes, lance un avertissement cinglant aux militants Pdci jubilant trop vite : « Restez concentrés, c’est loin d’être terminé ! Cette incompétence du juge des référés n’est pas une victoire. Rappelez-vous l’affaire du logo du Pdci : la même décision a permis au Rhdp de le capturer. Si la juge avait statué aujourd’hui, l’audience du 24 avril aurait été vidée de son sens. Or, la procédure reste ouverte... Et ce n’est pas tout. »
L’analyste enfonce le clou avec une révélation explosive : « Tidjane Thiam s’est vu refuser hier son certificat de nationalité, car une affaire est en cours. Sans ce document, comment déposera-t-il ses dossiers pour la convention de son parti ? Il y a un piège juridique ici. Le Pdci croit gagner du temps, mais chaque jour renforce les risques pour Thiam. »
Le 24 avril 2025 : date de tous les dangers
Si Me Bokola se montre confiant, André Silver Konan estime que « la justice fondera sa décision sur le droit, pas sur les passions ». Il rappelle que le Pdci navigue en eaux troubles. L’annulation de la sanction contre Yapo, couplée au blocage administratif de Thiam, crée un imbroglio dont seul le 24 avril aura le dernier mot.
L'enjeu ultime ici est la légitimité même de Tidjane Thiam à la tête du Pdci. Une illégalité constatée le 24 avril pourrait le disqualifier... et rebattre les cartes de la scène politique ivoirienne.
Suspense total. Les militants du Pdci retiennent leur souffle. Et si derrière les apparences d’un statu quo, se tramait l’effondrement silencieux d’une présidence ?
Malone Diaby (Stagiaire)
« Ce n’est pas une défaite » : l’avocat de Valérie Yapo démonte la décision
Me Alain Bokola, avocat de Valérie Yapo, balaie toute interprétation pessimiste : « La juge a estimé que le juge de fond, déjà saisi sur le même objet, devait trancher. Elle ne pouvait pas anticiper ou préjudicier la décision du 24 avril. Ce n’est pas une défaite, mais une question de procédure. Aujourd’hui, notre cliente est réintégrée d’office, car aucune sanction légale ne pèse contre elle. La décision initiale a été annulée. Le vrai combat se jouera le 24 avril, où nous demanderons des mesures contre M. Thiam pour illégalité. »
André Silver Konan alerte : « Il y a un piège pour le Pdci ! »
Le journaliste André Silver Konan, fin connaisseur des arcanes politiques ivoiriennes, lance un avertissement cinglant aux militants Pdci jubilant trop vite : « Restez concentrés, c’est loin d’être terminé ! Cette incompétence du juge des référés n’est pas une victoire. Rappelez-vous l’affaire du logo du Pdci : la même décision a permis au Rhdp de le capturer. Si la juge avait statué aujourd’hui, l’audience du 24 avril aurait été vidée de son sens. Or, la procédure reste ouverte... Et ce n’est pas tout. »
L’analyste enfonce le clou avec une révélation explosive : « Tidjane Thiam s’est vu refuser hier son certificat de nationalité, car une affaire est en cours. Sans ce document, comment déposera-t-il ses dossiers pour la convention de son parti ? Il y a un piège juridique ici. Le Pdci croit gagner du temps, mais chaque jour renforce les risques pour Thiam. »
Le 24 avril 2025 : date de tous les dangers
Si Me Bokola se montre confiant, André Silver Konan estime que « la justice fondera sa décision sur le droit, pas sur les passions ». Il rappelle que le Pdci navigue en eaux troubles. L’annulation de la sanction contre Yapo, couplée au blocage administratif de Thiam, crée un imbroglio dont seul le 24 avril aura le dernier mot.
L'enjeu ultime ici est la légitimité même de Tidjane Thiam à la tête du Pdci. Une illégalité constatée le 24 avril pourrait le disqualifier... et rebattre les cartes de la scène politique ivoirienne.
Suspense total. Les militants du Pdci retiennent leur souffle. Et si derrière les apparences d’un statu quo, se tramait l’effondrement silencieux d’une présidence ?
Malone Diaby (Stagiaire)