Un pont vers le progrès : les administrateurs de la Bad visitent un projet transformateur en Gambie

Des administrateurs de la Banque africaine de développement visitent un projet transformateur en Gambie. (Ph:DR)
Des administrateurs de la Banque africaine de développement visitent un projet transformateur en Gambie. (Ph:DR)
Des administrateurs de la Banque africaine de développement visitent un projet transformateur en Gambie. (Ph:DR)

Un pont vers le progrès : les administrateurs de la Bad visitent un projet transformateur en Gambie

Le 12/04/25 à 07:19
modifié 12/04/25 à 07:23

Debout sur le pont Sénégambie, symbole de l’intégration régionale et de la résilience économique, une équipe d’administrateurs de la Banque africaine de développement a pu constater de visu comment les investissements dans les infrastructures transforment des vies en Afrique de l’Ouest.

« Ce pont est bien plus que de l’acier et du béton : c’est un symbole de ce qu’il est possible de réaliser lorsque les pays s’unissent pour bâtir une prospérité partagée », salue Nomfundo Ngwenya, porte-parole de la mission et l’un des sept administrateurs participant à cette visite de haut niveau.

Entièrement financé par le Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, avec 24 kilomètres de routes d’accès réalisés avec le soutien de l’Union européenne, le pont Sénégambie est une artère vitale reliant la Gambie et le Sénégal.

Il a facilité le transport transfrontalier, stimulé le commerce et amélioré la vie quotidienne de milliers de personnes.

« La différence que cela constitue pour les commerçants, les transporteurs et les familles des deux côtés de la frontière est profonde », souligne Darkortey Rufus, un administrateur.

« Nous l’avons constaté. Nous l’avons entendu. »

La délégation a également visité plusieurs autres projets ayant un impact transformateur : le Jardin des femmes à Bassori, qui autonomise les agricultrices grâce à l’irrigation et à la formation, financé par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) ; la sous-station OMVG de Soma d’une capacité 225/30 kV, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large de connectivité énergétique régionale ; et un site du Programme d’accès à l’énergie en milieu rural à Ker Ali, qui alimente en électricité des villages qui étaient auparavant hors réseau.

Le 12/04/25 à 07:19
modifié 12/04/25 à 07:23