
Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme. (Ph: Dr)
Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme. (Ph: Dr)
Grand Abidjan : 199 quartiers précaires identifiés, selon Bruno Koné
Selon une étude réalisée entre 2023 et 2024, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a indiqué que 199 quartiers précaires ont été dénombrés dans le Grand Abidjan, avec plus d’un million d’occupants.
En outre, il a précisé que plus de 560 000 personnes résident dans les zones à risque absolu exposées à l’érosion, aux inondations et soumises au non-respect des services d’étude.
« Ces chiffres ne sont pas abstraits. Ils traduisent un enjeu de dignité humaine, mais également un défi urbanistique majeur. Car l’habitat précaire, ce n’est pas seulement une forme d’occupation du sol. Cela doit être vu comme un symptôme, celui du manque de régulation, d’un déficit de planification et d’une inégalité dans l’accès aux services essentiels », a-t-il fait observer.
À l’en croire, cette précarité n’est pas exclusivement réservée à Abidjan. Elle touche plusieurs villes de l’intérieur du pays. À ce jour, 14 villes ont plus de 100 000 habitants.
Face à cette réalité, l’État de Côte d’Ivoire a fait le choix d’une réponse globale graduée et fondée sur une connaissance du terrain. Elle est axée sur le relogement, la restructuration et l’équipement.
« Lutter contre l’habitat précaire, ce n’est pas seulement effacer ces quartiers. C’est aussi les comprendre, les accompagner et les transformer. Cela suppose une approche différenciée selon les types de précarité urbaine identifiés et les risques », a déclaré le ministre.
Une implication des populations concernées dès la phase de diagnostic s’avère également nécessaire.
« Ces chiffres ne sont pas abstraits. Ils traduisent un enjeu de dignité humaine, mais également un défi urbanistique majeur. Car l’habitat précaire, ce n’est pas seulement une forme d’occupation du sol. Cela doit être vu comme un symptôme, celui du manque de régulation, d’un déficit de planification et d’une inégalité dans l’accès aux services essentiels », a-t-il fait observer.
À l’en croire, cette précarité n’est pas exclusivement réservée à Abidjan. Elle touche plusieurs villes de l’intérieur du pays. À ce jour, 14 villes ont plus de 100 000 habitants.
Face à cette réalité, l’État de Côte d’Ivoire a fait le choix d’une réponse globale graduée et fondée sur une connaissance du terrain. Elle est axée sur le relogement, la restructuration et l’équipement.
« Lutter contre l’habitat précaire, ce n’est pas seulement effacer ces quartiers. C’est aussi les comprendre, les accompagner et les transformer. Cela suppose une approche différenciée selon les types de précarité urbaine identifiés et les risques », a déclaré le ministre.
Une implication des populations concernées dès la phase de diagnostic s’avère également nécessaire.