Est de la RDC: la Monusco répond aux accusations du M23 concernant les violences de ces derniers jours

Est de la RDC: la Monusco répond aux accusations du M23 concernant les violences de ces derniers jours

Par (RFI)
Le 15/04/25 à 14:15
modifié 15/04/25 à 14:23
En RDC, la situation dans l’est du pays demeure tendue avec des combats ces derniers jours dans le Nord et le Sud-Kivu. L'AFC/M23 accuse les FARDC, la Monusco et la SADC - la communauté d'Afrique australe - d’être responsables des attaques qui ont frappé Goma et l’aéroport de Kavumu, près de Bukavu, ainsi que d’autres localités dans les deux provinces. Des accusations démenties par l’armée congolaises, par les forces de la SADC et par la Monusco.

La mission de l’ONU en RDC juge ces allégations graves et dangereuses. Neydi Khadi Lo, porte-parole de la mission, dément fermement toutes ses accusations. Selon elle, « Aucune de ses bases n’a été utilisé pour planifier des attaques sur Goma ». Pour la responsable onusienne, une nouvelle fois, on se sert de la Monusco comme bouc-émissaire.

« La Monusco est présente en RDC pour appuyer le gouvernement dans ses efforts de protection des civils, de rétablissement de l'autorité de l'Etat et de stabilisation. Dans un contexte de tension et de désinformation, il arrive que notre mission devienne la cible des frustrations, liées à une situation sécuritaire complexe, où de multiples acteurs armés continuent de menacer les populations civiles. Nous comprenons ces frustrations, mais nous insistons sur la nécessité d'un dialogue franc et factuel pour rétablir la confiance ».

La Monusco dit protéger de nombreux civils

La Monusco qui confirme avoir toujours sous sa protection à Goma plus d’un millier de militaires et de policiers congolais. « Ces personnes se sont rendues dans nos bases fin janvier. Ils ont été accueillis dans plusieurs bases de la Monusco, dans Goma et ses environs. Malgré l'environnement extrêmement et les pressions sécuritaires, la Monusco a réussi à garantir la sécurité, l'intégrité physique et le bien-être de ces personnes sur la durée, en conformité avec son mandat établi par le Conseil de sécurité des Nations unies ». Mais la mission insiste : tous ces combattants ont été désarmés quand ils ont été accueillis dans les différentes bases. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 15/04/25 à 14:15
modifié 15/04/25 à 14:23