
9e Conférence risque pays: La note de la Côte d’Ivoire régresse de 6,5 à 6,3 selon Bloomfield Intelligence
Il a également imputé cette situation à la dette dont – même si le stock est de 59 % du Pib donc en deçà de la norme communautaire de 70 % - le service représente 84 % contre 25 % recommandés des recettes. La note donnée par Bloomfield Intelligence repose aussi sur le taux d’inflation de 3,5 % contre 3 % de la norme communautaire. Idem pour le déficit budgétaire de 4 % du PIB contre 3 % recommandé.
Les 71 % taux de précarité de l’emploi, le taux de pauvreté – qui est passée de 54 % en 2010 à 37 % en 2024 – et les 1400 milliards de Fcfa de pertes dues à la corruption (environ 4 % du Pib) soutiennent cette dégradation de la note de la Côte d’Ivoire.
2025: année électorale
En outre, le patron de Bloomfield Investment Corporation a justifié la perte de point qu’enregistre la Côte d’Ivoire par les appréhensions suscitées par la présidentielle d’octobre prochain. Sur ce dernier point, prenant part au Panel 1 sur ''2025 est-il un tournant décisif pour la sécurité et la stabilité politique en Côte d'Ivoire?'', le ministre de Promotion de la jeunesse et du Service civique, Mamadou Touré, a indiqué que le gouvernement entend se donner les moyens de faire en sorte que le scrutin se passe dans de bonnes conditions.
Mamadou Touré a également fait savoir que 2025 marqué un tournant décisif, parce qu’il s’agit d’un tournant décisif compte tenu de ce qu’un renouvellement d’une partie de la classe politique est inévitable. Il a fait savoir que « l’inclusivité des élections réclamée par l’opposition doit se faire dans la représentation tous les partis politiques et non dans la candidature de toutes les personnalités politiques ».
Le ministre a co-animé le panel avec l’ancien préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, l’enseignant-philosophe, Pr Simplice Dion et Dr Sako Boga, acteur de la société civile. Ces derniers ont relevé les point d’inquiétude chez certaines populations et pour lesquels ils ont souhaité que des solutions soient trouvées.

Quelques éléments de la performances économique
Le panel 2 avec pour thème ''Quelle transformation économique après 15 ans de performance'' a aussi tenu les participants en haleine. À l’occasion, le ministre du Commerce et l’Industrie, Dr Souleymane Diarrassouba, a mis en exergue quelques points forts des performances économiques de la Côte d’Ivoire. Notamment les progrès de l’industrialisation en général et la transformation des matières premières agricoles en parti en particulier. Il a illustré son raisonnement par le passage du cacao de 22 % de transformation locale en 2011 à 46 % en 2024.
Le DG du Port autonome d’Abidjan (Paa), Hien Sié Yacouba, s’est livré au même exercice concernant son entreprise. Il a rappelé que la plate-forme portuaire est partie d’un traitement de 600 mille conteneurs en 2011 – derrière le port de Lomé au Togo avec ses un million de conteneurs – à 1,6 million de conteneurs traités en 2024.
Sans toutefois oublier les difficultés à fluidité l’interaction ville – port dans un contexte de congestion avancé du Paa. Le manque de professionnalisme et d’agrément d’une partie des acteurs figurent parmi les difficultés évoquées. Ils ont notamment été sur ce panel avec Alain Kouadio, Dg de Kaydan Groupe, qui a partagé sont expérience et ses attentes sur l’émergence de champions nationaux.
Les panel 3 et 4 dont les thème sont ''Quels est le bilan de la politique gpuvernementale des 15 dernières années en Côte d'Ivoire'' et ''Quel peut être le réel impact de la transformation numérique sur la performance et la gouvernance de l'administration publique ?'' ont egalement suscité des débats riches en récommandations.
Les ministres Nassénéba Touré et Ibrahim Kalil Konaté, Karim Ouattara, Dg de la Lonaci, Karitia Coulibaly de Medeiros, Dg de l'Agefop et Dénis Charles Kouassi, Dg de l'Ips-Cnps, ont donné la position du gouvernement aux côtés de celles de Tiémoko Assalé, député-maire de Tiassalé ; Jessica Davis Ba, ambassadeur des Etats-Unis ; Fatim Cissé, Dg de Ihs Côte d'Ivoire.