Économie bleue : La Côte d’Ivoire mise sur les investissements pour dynamiser un secteur d’avenir

Économie bleue : La Côte d’Ivoire mise sur les investissements pour dynamiser un secteur d’avenir

Le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah), en collaboration avec la Fao, a appelé ce mercredi 16 avril, les investisseurs à s’intéresser davantage à l’économie bleue, un secteur encore peu exploré mais à fort potentiel en Côte d’Ivoire.

Dans cette dynamique, un Forum sur l’investissement dans l’économie bleue se tiendra le vendredi 25 avril 2025, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire à Cocody. Ce rendez-vous de haut niveau réunira décideurs publics, bailleurs de fonds, banques de développement et acteurs du secteur privé, dans le but de promouvoir les opportunités offertes par ce secteur émergent.

L’économie bleue regroupe l’ensemble des activités économiques liées aux espaces aquatiques : mers, océans, lagunes, rivières, lacs ou zones côtières. Elle concerne des secteurs variés comme la pêche, l’aquaculture, le transport maritime et fluvial, le tourisme côtier, l’exploitation des ressources marines, la biotechnologie, mais aussi la protection et la restauration des écosystèmes.

Pour Joseph Nyemah, Représentant de la Fao en Côte d’Ivoire, le secteur de l’économie bleue est porteur, mais reste encore peu connu en Côte d’Ivoire. À travers ce forum selon lui, présentera les opportunités d’investissement dans des domaines tels que l’aquaculture, le transport fluvio-lagunaire, le tourisme et l’écotourisme.

Contrairement à une approche purement extractive, l’économie bleue repose sur une vision durable et intégrée. Il s’agit de stimuler la croissance tout en préservant les ressources aquatiques et en améliorant les conditions de vie des communautés riveraines.

Face aux défis posés par le changement climatique et la pression sur les ressources naturelles, l’économie bleue apparaît comme une voie stratégique pour les pays côtiers. En Côte d’Ivoire, elle offre une alternative solide pour non seulement diversifier l’économie mais aussi renforcer la sécurité alimentaire et enfin créer des emplois durables, notamment pour les jeunes et les femmes.

Le forum du 25 avril représente donc une opportunité unique pour les investisseurs de découvrir un secteur en pleine éclosion et de contribuer à une croissance économique plus inclusive et respectueuse de l’environnement.

Didier ASSOUMOU