Renforcer la santé publique en Afrique de l’Ouest : Le plaidoyer du Dr Mamadou Diarrassouba

Dr Mamadou Diarrassouba, Directeur Exécutif du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO
Dr Mamadou Diarrassouba, Directeur Exécutif du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO
Dr Mamadou Diarrassouba, Directeur Exécutif du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO

Renforcer la santé publique en Afrique de l’Ouest : Le plaidoyer du Dr Mamadou Diarrassouba

Le 18/04/25 à 14:43
modifié 18/04/25 à 14:49
À l’occasion de la réunion du Pasteur Network Afrique, tenue à Abidjan du 14 au 16 avril 2025, le Dr Mamadou Diarrassouba, Directeur Exécutif du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO (CRSCM), a réaffirmé l’engagement de son institution à renforcer les systèmes de santé publique en Afrique de l’Ouest.

Créé à la suite de l’épidémie d’Ebola, le CRSCM, basé au Nigeria, joue un rôle central dans la coordination régionale des réponses sanitaires, en renforçant la surveillance, la préparation et la résilience des États membres face aux épidémies.

Dans un entretien, avec le Responsable Communication IPCI, Dr Diarrassouba met en lumière les collaborations stratégiques nouées avec les instituts Pasteur, notamment ceux de Dakar et d’Abidjan.

Ces partenariats visent à développer les capacités des laboratoires, soutenir la recherche, et améliorer la formation du personnel de santé. Le CRSCM a d’ailleurs activement participé à l’organisation de la rencontre du Pasteur Network, en mettant l’accent sur l’importance d’unir les forces entre institutions de santé humaine, animale et environnementale pour faire face aux défis sanitaires croissants.

Le principal enseignement tiré de cette réunion, selon lui, est la nécessité d’une coordination régionale renforcée et d’un partage constant d’expériences. Pour mettre en œuvre les résolutions adoptées, le Dr Diarrassouba préconise le développement de mécanismes de suivi, une intégration accrue des systèmes de surveillance, et la mobilisation de financements durables.



Le 18/04/25 à 14:43
modifié 18/04/25 à 14:49