Les étudiants architectes, les membres du jury et le personnel d’encadrement ont immortalisé cette soirée de diplomation.
Les étudiants architectes, les membres du jury et le personnel d’encadrement ont immortalisé cette soirée de diplomation.
École d’architecture d’Abidjan/Examen professionnel de diplomation: 8 étudiants présentent leurs projets innovants d’urbanisation durable devant un jury international
Huit étudiants architectes de Master 2 de l’Ecole d’architecture d’Abidjan (Eaa) ont présenté leurs projets pour une urbanisation durable et innovante en Côte d’Ivoire devant un jury international. C’était le 16 avril 2025 au sein de ladite école à Cocody, à l’occasion de l’examen professionnel et de diplomation qui sanctionne les cinq années de formation de ceux-ci.
Ainsi, devant un jury composé d’architectes de renommée venus du Togo, du Benin, du Mali et de la Côte d’Ivoire, les Mastérants ont soutenu avec brio leurs différents projets dont les résultats ont été livrés dans l’après-midi de ce jour-là devant parents amis et connaissances dans une ambiance stressante. Avec des notes allant de 14 à 17 sur 20, les impétrants ont proposé des projets qui repensent l’exploitation de l’espace public tant urbain que rural, sur fond de gestion optimale de ces espaces en réponse aux problématiques environnementales actuelles.
Ainsi, les thèmes présentés, qui visent à améliorer le cadre de vie des populations, toutes classes socio-professionnelles confondues, tournent, entre autres, autour de l’éco-responsabilité citoyenne, l’optimisation énergétique, l’économie circulaire, l’optimisation de l’efficacité urbaine. Séduit par les réflexions et la force de proposition des jeunes gens, le président du jury, l’architecte Emiliano Hounou Koffi, par ailleurs secrétaire général adjoint de la Fédération des architectes francophones d’Afrique, n’a pas manqué de dire qu’en écoutant ces projets, en découvrant ces intentions spatiales, ces narrations territoriales et ces quêtes d’équilibre entre l’usage, la forme et l’âme des lieux, il a vu bien plus que de futurs architectes.
« J’ai vu des esprits en éveil, des sensibilités en construction, des résistances à la banalisation de nos villes, des germes d’un urbanisme africain décomplexé », a-t-il déclaré. Après avoir souligné l’environnement et le contexte actuel définis par une explosion urbaine, la crise climatique, la précarité foncière et la standardisation de l’habitat, M. Hounou a fait savoir aux futurs architectes qu’ils sont aussi porteurs les germes de solutions authentiques. « Vous êtes les bâtisseurs du lien, les tisseurs de formes, les artisans de dignité », a-t-il conclu.
Saisissant la balle au bond, Joseph Amon, président de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire (Oaci), a d’abord adressé ses vives félicitations aux huit impétrants, avant de les laisser entendre qu’ils ne sont pas encore architectes.
Ce statut, a rappelé l’expert, est conféré par une loi et est acquis au bout d’un processus dont le début est la validation de son Travail personnel de fin d’études (Tpfe) par un jury international. Le Pca de l’Ecole d’architecture d’Abidjan a relevé que le métier d’architecte est exigeant et vise, par conséquent, l’excellence à laquelle aspire la Côte d’Ivoire émergente et l’Ivoirien nouveau.
Ainsi, les thèmes présentés, qui visent à améliorer le cadre de vie des populations, toutes classes socio-professionnelles confondues, tournent, entre autres, autour de l’éco-responsabilité citoyenne, l’optimisation énergétique, l’économie circulaire, l’optimisation de l’efficacité urbaine. Séduit par les réflexions et la force de proposition des jeunes gens, le président du jury, l’architecte Emiliano Hounou Koffi, par ailleurs secrétaire général adjoint de la Fédération des architectes francophones d’Afrique, n’a pas manqué de dire qu’en écoutant ces projets, en découvrant ces intentions spatiales, ces narrations territoriales et ces quêtes d’équilibre entre l’usage, la forme et l’âme des lieux, il a vu bien plus que de futurs architectes.
« J’ai vu des esprits en éveil, des sensibilités en construction, des résistances à la banalisation de nos villes, des germes d’un urbanisme africain décomplexé », a-t-il déclaré. Après avoir souligné l’environnement et le contexte actuel définis par une explosion urbaine, la crise climatique, la précarité foncière et la standardisation de l’habitat, M. Hounou a fait savoir aux futurs architectes qu’ils sont aussi porteurs les germes de solutions authentiques. « Vous êtes les bâtisseurs du lien, les tisseurs de formes, les artisans de dignité », a-t-il conclu.
Saisissant la balle au bond, Joseph Amon, président de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire (Oaci), a d’abord adressé ses vives félicitations aux huit impétrants, avant de les laisser entendre qu’ils ne sont pas encore architectes.
Ce statut, a rappelé l’expert, est conféré par une loi et est acquis au bout d’un processus dont le début est la validation de son Travail personnel de fin d’études (Tpfe) par un jury international. Le Pca de l’Ecole d’architecture d’Abidjan a relevé que le métier d’architecte est exigeant et vise, par conséquent, l’excellence à laquelle aspire la Côte d’Ivoire émergente et l’Ivoirien nouveau.