
Dabou : La Fondation Gabriel M’Boh offre des vivres et non vivres à la pouponnière
Le vice-président de la Fondation, Franck M’Boh a souligné que ce don s’inscrit dans la droite ligne des missions de sa structure. En effet, celles-ci consistent en l’assistance aux personnes en difficulté, les personnes vulnérables. « Dans ce cadre-là, nous recensons les besoins en vivres ce sont les plus réguliers, mais nous allons au-delà. S’il y a d’autres besoins d’infrastructures, d’équipement, nous intervenons y intervenons », a expliqué Franck M’Boh.

A l’en croire, sa fondation apporte également une assistance financière en ce qui concerne l’école, l’éducation, les centres de santé où les enfants vulnérables n’y ont pas accès. « Quand la fondation ou la structure partenaire nous fait signe, alors nous recensons ce besoin et faisons appel à nos partenaires au cas où les moyens ne suffisent pas pour que ce volet financier vienne combler cela, parce que l’Etat ne peut pas tout faire », dit-il, soulignant que sa fondation intervient également au niveau des activités génératrices de revenus à travers la formation, à la resocialisation.
« C’est sur ce troisième volet que nous travaillons cette année. Nous demandons aux fondations ou aux structures qui nous font l’amabilité de nous contacter dans ce domaine-là, de trouver des personnes ressources, des associations, des accompagnateurs pour aider les personnes vulnérables », a exhorté le vice-président de la Fondation Gabriel M’Boh.
L’inspectrice principale d’éducation spécialisée, Korotoumou Ouattara, directrice de la Pouponnière de Dabou a exprimé sa gratitude au donateur pour ce geste de haute portée sociale. « Nous sommes aujourd’hui le lundi de pâques et la Fondation Gabriel est venu apporter du sourire aux enfants de la Pouponnière et moi en tant première responsable, je ne peux qu’être heureuse. Je les reçois avec beaucoup de joie, d’émotion et surtout beaucoup d’espoir parce que je sais que c’est une fondation qui œuvre dans différents domaines », s’est-elle félicitée.

Aussi, la directrice de la Pouponnière de Dabou a-t-elle expliqué que la prise en charge de cette structure est pluridisciplinaire. Car elle se fait au niveau de la prise en charge sanitaire, nutritionnelle, médicale, de la kinésithérapie et même la prise en charge au niveau maternage parce que les enfants sont suivis par des substituts maternels qui jouent le rôle maternage. « C’est une prise en charge qui répond au besoin parce que les enfants sont ici dans leur maison », dit Korotoumou Ouattara, lançant un appel dans de différents domaines tels que le sport, de l’art, de l’apprentissage, de la formation, du domaine médical « Ce sont des domaines que l’Etat ne peut pas combler. Il faudrait que la communauté puisse s’y impliquer pour accompagner les enfants », a plaidé la directrice de la Pouponnière de Dabou.
Spécialisée dans la prise en charges des enfants abandonnés, cette pouponnière compte à ce jour 106 enfants dont 56 garçons et 50 filles. Leurs âges varient entre 2 et 43 ans. En effet, une analyse des dossiers administratifs relève que plusieurs d’entre eux souffrent d’autisme, d’infirmité moteur cérébral, de psychoses infantiles, de mutité, de surdité, d’hydrocéphalie, de microcéphalie, d’épilepsie, de troubles de l’attention etc.