
Festi-San : La 5e édition a tenu toutes ses promesses

Par ailleurs, la première pierre de la cantine scolaire promise par le parrain de la 4e édition a été posée. « Cette infrastructure scolaire est notre modeste contribution à la promotion de l’excellence à l’école et qui, nous le souhaitons, permettra de diminuer le taux d’absentéisme et d’abandon à l’école », a souligné Kadé Félix, parrain de la 4e édition du Festival de Sandougou-Soba.
Aussi, une consultation populaire avec toutes les couches socio-professionnelles du village a-t-elle été organisée. Cette rencontre d’échange a permis de sensibiliser les uns et les autres au foncier rural, la drogue et milieu rural, la cohésion sociale et la protection de l’environnement pour une sous-préfecture verte. « Toutes ces actions visent à apporter notre contribution au développement du village et à réitérer notre engagement aux côtés de nos parents pour toutes les questions liées à la vie communautaire », a expliqué le commissaire général du Festi-San, Éric Gbê. Aussi a-t-il exprimé sa gratitude aux entreprises qui ont accepté d’associer leur image à cet événement.

Il a également lancé un appel aux filles et fils du village de Sandougou-Soba afin de faire bloc autour de leur patrimoine culturel, tout en prenant l’engagement devant les parents de pérenniser ce festival. « Nous prenons l’engagement devant vous, chers parents, de faire du Festi-San, un événement majeur de notre pays et de faire de Sandougou-Soba une destination privilégiée », a insisté le commissaire général, Éric Gbê.
Le sous-préfet de Sandougou-Soba, Djekou Léonard et le député de Man sous-préfecture, Sia André ont encouragé les initiateurs de ce festival à continuer d’apporter la joie, l’amour et surtout le développement à la communauté à travers la culture.
Mais avant, Edmond Doua, enseignant-chercheur en communication politique à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a invité les populations à la préservation de leur environnement afin de garantir la pérennité des ressources culturelles de la localité. « La pratique de nos rites et autres activités culturelles traditionnelles prennent leurs sources dans les bois ou forêts sacrées », dit-il.
Source : Sercom