Église catholique: Robert Cardinal Sarah, de Bingerville à Rome, le parcours exceptionnelle de l'un des cardinaux papabiles

Robert Cardinal Sarah. (Ph: Dr)
Robert Cardinal Sarah. (Ph: Dr)
Robert Cardinal Sarah. (Ph: Dr)

Église catholique: Robert Cardinal Sarah, de Bingerville à Rome, le parcours exceptionnelle de l'un des cardinaux papabiles

Le 23/04/25 à 14:14
modifié 23/04/25 à 16:04
Robert Sarah naît le 15 juin 1945 à Ourous en Guinée. Fils unique d’une famille profondément catholique, il doit quitter son pays dès 1957 afin de poursuivre ses études au petit séminaire de Bingerville, en Côte d’Ivoire, pendant environ un an, jusqu’à l’indépendance de la Guinée le 2 octobre 1958.

Dès 1964, il s’installe en France, à Nancy, où il poursuit des études en théologie et en philosophie. Cinq ans plus tard, en 1969, il est ordonné prêtre. Son ascension au sein de l’Église catholique est fulgurante. En 1979, à seulement 34 ans, il est nommé archevêque de Conakry par le pape Jean-Paul II, devenant ainsi l’un des plus jeunes évêques au monde.

En 2001, à son départ de la tête de l’archidiocèse, il marque les esprits par un discours critique à l’endroit du Président guinéen d’alors, le général Lansana Conté.

La même année, il est appelé à Rome pour occuper le poste stratégique de secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, une fonction influente qui l’amène à jouer un rôle de premier plan dans les communautés chrétiennes d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie.

Le 20 novembre 2010, il est nommé cardinal par le pape Benoît XVI, avec le titre de cardinal-diacre. Trois ans plus tard, il prend part au conclave qui aboutit à l’élection du pape François.

En 2021, il présente sa démission au souverain pontife qui l’accepte tout en le nommant cardinal-prêtre.

Aujourd’hui âgé de 79 ans, Robert Sarah continue de susciter l’attention. Bien qu’il ne soit pas considéré comme favori pour la succession papale, au même titre que Pietro Parolin, Anders Arborelius, Luis Tagle ou Jean-Marc Aveline, il bénéficie d’un important soutien sur les réseaux sociaux faisant de lui l'un des cardinaux papabiles les plus en vue.

L’Église catholique et plus d’un milliard de fidèles baptisés dans le monde attendent le conclave d’où la fumée blanche devrait sortir.

Didier ASSOUMOU



Le 23/04/25 à 14:14
modifié 23/04/25 à 16:04