Bebi Philip a fait vibrer les nombreux festivaliers avec ses tubes.

La plus grande attraction du festival, le giga Beach concert, très attendu par les festivaliers, a tenu toutes ses promesses. Un nom a marqué de son empreinte ce festival. Il s’agit de Bebi Philip. Qui, à l’occasion du concert à la plage, a fait revisiter son répertoire à ses mélomanes qui reprenaient en chœur ses morceaux. Comme lui, Petit Sacko, Ma-Karelle et Dicko H80 ont littéralement enflammé le podium installé sur la magnifique plage d’Assinie France. Entraînant les spectateurs dans une ambiance électrique, les pieds dans le sable et le cœur à la fête.

Culture et tradition Essouma

La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 19 avril. Elle a été marquée par des moments riches en émotions tels que la parade des 7 familles d’Assinie France, véritable vitrine des traditions Essouma, suivie de la course de pirogues qui a enthousiasmé les spectateurs massés sur les rives. Ces activités ont souligné l’importance de la culture locale, tout en sensibilisant aux enjeux environnementaux.

Le festival Mêlê Engaye Zo Beach 2025 aura, une fois encore, réussi son pari : faire rayonner la culture Essouma, tout en lançant un appel fort aux autorités pour un développement durable et inclusif de la région d’Assinie.

Assinie France déconnecté du réseau électrique national

Profitant de l’instant, le commissaire général du festival, Alphonse Edoukou Morrison, a exprimé plusieurs doléances pour améliorer la vie des populations locales et faciliter la fluidité des biens et des personnes. Parmi elles : la construction d’un pont entre le village de Sagbadou et celui d’Assinie France, le raccordement au réseau électrique national. Car Assinie France, en ce 21e siècle, est une quasi-île qui ne bénéficie pas du réseau électrique national. Le village tourne encore au groupe électrogène. Une situation qui freine le développement du tourisme local. Alors que des efforts ont été faits par le village pour bénéficier du réseau électrique national, les entreprises d’électricité ivoiriennes peinent encore à connecter le câblage qui existe sur des pylônes installés du village à la ville. Ce qui plonge le plus souvent cette belle île écotouristique dans le noir. A ces réalités, il faut ajouter le bitumage de la route menant au poste-frontière d’Affourenou, la frontière ghanéenne.