
Ces jeunes entrepreneurs invités à mettre leurs expériences au service des autres. (Franck YEO)
Ces jeunes entrepreneurs invités à mettre leurs expériences au service des autres. (Franck YEO)
Entrepreneuriat social: des jeunes ivoiriens de retour de formation d’Israël célébrés
Dans le cadre d’Abidjan legacy program (Alp), quatre jeunes ivoiriens (entrepreneurs) ont été sélectionnés pour participer à un stage au Centre international de formation Golda Meir Mashav Carmel (Mctc) à Haïfa, en Israël, du 24 mars au 3 avril 2025, en entrepreneuriat social Mashav.
De retour en Côte d’Ivoire, ces entrepreneurs issus des régions du Tonkpi et du Folon ont été reçus le mercredi 23 avril 2025, dans les locaux d’Alp à Cocody les II Plateaux.
Cette cérémonie vise non seulement à mettre en lumière l’expérience et les acquis de ces jeunes mais aussi et surtout de sensibiliser d’autres jeunes et acteurs du développement à l’importance de l’entrepreneuriat social.
Pour l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire, S.E. MME Rony Yedidia Klein, cet événement est l’illustration de la profondeur et de la richesse de la coopération entre l’Israël et la Côte d’Ivoire.
« Nos deux nations ont une vision commune, celle de l’autonomisation des jeunes, le développement économique et social, et la promotion de l’innovation », dit la diplomate israélienne, se félicitant des relations fructueuses entre son pays et la Côte d’Ivoire.
« L’entrepreneuriat social est un levier puissant pour construire un avenir meilleur. Il permet de concilier la création des valeurs économiques avec un impact social et environnemental positif. En investissant dans l’entrepreneuriat social, nous investissons dans l’avenir de la Côte d’Ivoire, dans sa jeunesse et dans sa capacité à relever les défis », dit-elle, félicitant ces jeunes entrepreneurs pour leur engagement, leur détermination.
« Je suis convaincue que les compétences acquises en Israël leur permettront de réaliser leurs rêves et de contribuer de manière significative au développement de leurs communautés », dit-_elle, félicitant à nouveau le gouvernement ivoirien pour son soutien indéfectible à ce programme et son engagement en faveur de la promotion de la jeunesse et de l’entrepreneuriat.
Mais aussi, Abou Bamba, coordonnateur de Alp pour son leadership et sa collaboration essentiel dans la mise en œuvre cette initiative.
Le ministre conseiller à la Présidence de la République, Albert Mabri Toikeusse, par ailleurs, président du conseil régional du Tonkpi, a remercié la diplomate et à travers elle, l’Israël, pour son soutien.
« En nous aidant, vous êtes en ligne avec la politique du Président Alassane Ouattara qui apporte une place de choix à investir dans la jeunesse, parce qu’elle est la Côte d’Ivoire de demain », dit-il.
Mabri Toikeusse dit compter sur l’Etat d’Israël, l’Alp et d’autres partenaires pour accompagner les deux jeunes du Tonkpi dans la mise en œuvre de leurs projets.
« Notre objectif est de faire en sorte que ce qu’ils ont gagné en Israël ne profite pas qu’à eux deux, mais aussi à d’autres jeunes de la région. Il s’agit de faire en sorte qu’ils soient en posture d’encadrement à travers un centre d’incubation à l’entrepreneuriat social », a déclaré le président du conseil régional du Tonkpi, soulignant que sa structure a mis en place un fonds de garantie depuis huit ans.
« Nous sommes allés jusqu’à investir plus de 300 millions de Fcfa. Il y a eu des cas d’échec comme de réussite. Les cas d’échec sont dus au manque de formation et d’encadrement », a déploré Mabri Toikeusse.
Le troisième vice-président, Amadou Doumbia, représentant le président du conseil régional du Folon, Cissé Sindou, a indiqué que sa région a plus de terres arabes en Côte d’Ivoire et avec cette formation, le Folon sera grenier de la Côte d’Ivoire.
Le coordonnateur d’Abidjan legacy program, Abou Bamba, a rappelé que ce sont sept régions qui étaient concernées avec environ 27 candidats et seulement quatre ont été retenus à savoir deux du Tonkpi et deux du Folon pour suivre cette formation.
« En 2023, notre pays a importé pour 2000 milliards de Fcfa de produits alimentaires, c’est énorme. En 2024, nous avons dépassé la barre de 2000 milliards de Fcfa pour importer pour 2218 milliards de Fcfa de produits alimentaires (riz, poisson, viande, lait etc).
Il est évident que nous devons rigoureusement inverser cette tendance. Et c’est à travers de projets comme ceux-ci », explique Abou Bamba.
A l’en croire, l’objectif visé est l’émergence de champions régionaux à travers cette formation. « C’est à ce pris qu’on réussira à inverser la tendance et à atteindre la souveraineté alimentaire dans notre pays en produisant mieux », a-t-il exhorté, soulignant le dynamisme de la coopération avec l’Etat d’Israël.
Cette cérémonie vise non seulement à mettre en lumière l’expérience et les acquis de ces jeunes mais aussi et surtout de sensibiliser d’autres jeunes et acteurs du développement à l’importance de l’entrepreneuriat social.
Pour l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire, S.E. MME Rony Yedidia Klein, cet événement est l’illustration de la profondeur et de la richesse de la coopération entre l’Israël et la Côte d’Ivoire.
« Nos deux nations ont une vision commune, celle de l’autonomisation des jeunes, le développement économique et social, et la promotion de l’innovation », dit la diplomate israélienne, se félicitant des relations fructueuses entre son pays et la Côte d’Ivoire.
« L’entrepreneuriat social est un levier puissant pour construire un avenir meilleur. Il permet de concilier la création des valeurs économiques avec un impact social et environnemental positif. En investissant dans l’entrepreneuriat social, nous investissons dans l’avenir de la Côte d’Ivoire, dans sa jeunesse et dans sa capacité à relever les défis », dit-elle, félicitant ces jeunes entrepreneurs pour leur engagement, leur détermination.
« Je suis convaincue que les compétences acquises en Israël leur permettront de réaliser leurs rêves et de contribuer de manière significative au développement de leurs communautés », dit-_elle, félicitant à nouveau le gouvernement ivoirien pour son soutien indéfectible à ce programme et son engagement en faveur de la promotion de la jeunesse et de l’entrepreneuriat.
Mais aussi, Abou Bamba, coordonnateur de Alp pour son leadership et sa collaboration essentiel dans la mise en œuvre cette initiative.
Le ministre conseiller à la Présidence de la République, Albert Mabri Toikeusse, par ailleurs, président du conseil régional du Tonkpi, a remercié la diplomate et à travers elle, l’Israël, pour son soutien.
« En nous aidant, vous êtes en ligne avec la politique du Président Alassane Ouattara qui apporte une place de choix à investir dans la jeunesse, parce qu’elle est la Côte d’Ivoire de demain », dit-il.
Mabri Toikeusse dit compter sur l’Etat d’Israël, l’Alp et d’autres partenaires pour accompagner les deux jeunes du Tonkpi dans la mise en œuvre de leurs projets.
« Notre objectif est de faire en sorte que ce qu’ils ont gagné en Israël ne profite pas qu’à eux deux, mais aussi à d’autres jeunes de la région. Il s’agit de faire en sorte qu’ils soient en posture d’encadrement à travers un centre d’incubation à l’entrepreneuriat social », a déclaré le président du conseil régional du Tonkpi, soulignant que sa structure a mis en place un fonds de garantie depuis huit ans.
« Nous sommes allés jusqu’à investir plus de 300 millions de Fcfa. Il y a eu des cas d’échec comme de réussite. Les cas d’échec sont dus au manque de formation et d’encadrement », a déploré Mabri Toikeusse.
Le troisième vice-président, Amadou Doumbia, représentant le président du conseil régional du Folon, Cissé Sindou, a indiqué que sa région a plus de terres arabes en Côte d’Ivoire et avec cette formation, le Folon sera grenier de la Côte d’Ivoire.
Le coordonnateur d’Abidjan legacy program, Abou Bamba, a rappelé que ce sont sept régions qui étaient concernées avec environ 27 candidats et seulement quatre ont été retenus à savoir deux du Tonkpi et deux du Folon pour suivre cette formation.
« En 2023, notre pays a importé pour 2000 milliards de Fcfa de produits alimentaires, c’est énorme. En 2024, nous avons dépassé la barre de 2000 milliards de Fcfa pour importer pour 2218 milliards de Fcfa de produits alimentaires (riz, poisson, viande, lait etc).
Il est évident que nous devons rigoureusement inverser cette tendance. Et c’est à travers de projets comme ceux-ci », explique Abou Bamba.
A l’en croire, l’objectif visé est l’émergence de champions régionaux à travers cette formation. « C’est à ce pris qu’on réussira à inverser la tendance et à atteindre la souveraineté alimentaire dans notre pays en produisant mieux », a-t-il exhorté, soulignant le dynamisme de la coopération avec l’Etat d’Israël.