
Une vue des migrants ivoiriens qui sont rentrés volontairement d’Algérie, le mardi dernier. (Ph: Dr)
Une vue des migrants ivoiriens qui sont rentrés volontairement d’Algérie, le mardi dernier. (Ph: Dr)
Retour de migrants : 78 Ivoiriens sont rentrés d’Algérie
Soixante-dix-huit Ivoiriens migrants, rentrés de façon volontaire d’Algérie, ont regagné la Côte d’Ivoire, le 22 avril, dans la fatigue, le soulagement et l’espoir.
Accueillis à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par une délégation conduite par Gaoussou Karamoko, directeur général des Ivoiriens de l’extérieur (Dgie), ils entament un nouveau chapitre de leur vie après des mois, voire des années de galère à l’étranger.
« La Côte d’Ivoire tient à ses enfants, qu’ils soient ici ou ailleurs », a-t-il déclaré. Il a salué l’ambassade de Côte d’Ivoire en Algérie pour le travail effectué en amont.
« Ils sont annoncés comme Ivoiriens, mais tous ne le sont pas. Il faut un tri minutieux, une identification sérieuse. Notre ambassade a joué un rôle crucial dans ce processus », a-t-il précisé.
Le retour de ces migrants a été rendu possible grâce à une parfaite collaboration entre plusieurs structures. « Cela est le résultat d’un travail de coordination entre plusieurs ministères, nos partenaires internationaux et bien sûr l’État ivoirien qui reste au cœur du processus. Ce n’est pas juste un rapatriement, c’est un accompagnement humain, administratif et social », a expliqué Gaoussou Karamoko.
Il a remercié l’Organisation internationale de la migration (Oim) pour son appui constant dans l’assistance, le retour et la réintégration des migrants ivoiriens.
Parmi les rapatriés, Diomandé Sekouba, à peine 20 ans, a raconté son parcours. Parti sans ressources après le décès de son père, il avait pour objectif de subvenir aux besoins de sa famille. « Je suis l’aîné. Mes petits frères et sœurs comptaient sur moi », a-t-il confié.
Son périple vers l’Europe s’est vite transformé en calvaire. « Jai atteint une fois la frontière du Maroc. J’ai été arrêté et mis en prison. Un mois après, je suis revenu en Algérie. J’ai tenté de traverser la mer, mais notre barque a chaviré. Mon genou a été déboîté », a-t-il relaté.
Il dit avoir survécu grâce à de petits boulots, envoyant ce qu’il pouvait à sa mère. Mais la crainte des autorités algériennes, les conditions de vie précaires et l’absence de perspectives l’ont poussé à regagner la Côte d’Ivoire.
« Les gendarmes nous réveillaient à quatre heures du matin pour nous arrêter. J’ai compris que je devais rentrer pour ma mère et mes frères. Je suis ferronnier, je peux travailler ici. Je veux juste vivre dignement », a-t-il laissé entendre.
Tout comme les autres rapatriés, selon les autorités, Sekouba bénéficiera d’un accompagnement pour sa réinsertion.
« La Côte d’Ivoire tient à ses enfants, qu’ils soient ici ou ailleurs », a-t-il déclaré. Il a salué l’ambassade de Côte d’Ivoire en Algérie pour le travail effectué en amont.
« Ils sont annoncés comme Ivoiriens, mais tous ne le sont pas. Il faut un tri minutieux, une identification sérieuse. Notre ambassade a joué un rôle crucial dans ce processus », a-t-il précisé.
Le retour de ces migrants a été rendu possible grâce à une parfaite collaboration entre plusieurs structures. « Cela est le résultat d’un travail de coordination entre plusieurs ministères, nos partenaires internationaux et bien sûr l’État ivoirien qui reste au cœur du processus. Ce n’est pas juste un rapatriement, c’est un accompagnement humain, administratif et social », a expliqué Gaoussou Karamoko.
Il a remercié l’Organisation internationale de la migration (Oim) pour son appui constant dans l’assistance, le retour et la réintégration des migrants ivoiriens.
Parmi les rapatriés, Diomandé Sekouba, à peine 20 ans, a raconté son parcours. Parti sans ressources après le décès de son père, il avait pour objectif de subvenir aux besoins de sa famille. « Je suis l’aîné. Mes petits frères et sœurs comptaient sur moi », a-t-il confié.
Son périple vers l’Europe s’est vite transformé en calvaire. « Jai atteint une fois la frontière du Maroc. J’ai été arrêté et mis en prison. Un mois après, je suis revenu en Algérie. J’ai tenté de traverser la mer, mais notre barque a chaviré. Mon genou a été déboîté », a-t-il relaté.
Il dit avoir survécu grâce à de petits boulots, envoyant ce qu’il pouvait à sa mère. Mais la crainte des autorités algériennes, les conditions de vie précaires et l’absence de perspectives l’ont poussé à regagner la Côte d’Ivoire.
« Les gendarmes nous réveillaient à quatre heures du matin pour nous arrêter. J’ai compris que je devais rentrer pour ma mère et mes frères. Je suis ferronnier, je peux travailler ici. Je veux juste vivre dignement », a-t-il laissé entendre.
Tout comme les autres rapatriés, selon les autorités, Sekouba bénéficiera d’un accompagnement pour sa réinsertion.