
Cet atelier qui réunit les parties prenantes permettra de renforcer les programmes d’orientation. (PHOTO:DR)
Cet atelier qui réunit les parties prenantes permettra de renforcer les programmes d’orientation. (PHOTO:DR)
Secteur Éducation-formation: Des inspecteurs planchent sur la problématique de l’orientation scolaire et professionnelle
Ils sont 100 inspecteurs d’orientation des ministères de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, (Mena) et de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage (Metfpa) qui sont réunis à Grand-Bassam. A l’initiative de la Direction de l’orientation, des bourses et de la mobilité du Metfpa, ces acteurs prennent part, les 24 et 25 avril, à un atelier de formation des deux sous-secteurs Éducation-Formation.
Cette rencontre a pour objectif de présenter les différentes filières de formation du Metfpa, pour leur permettre de conseiller et d’orienter utilement les élèves en tenant compte de leurs aptitudes. Selon le ministre de l’Etfpa, Koffi N’Guessan, qui a ouvert les travaux, cela leur permettra de choisir la filière de formation correspondant au mieux à leurs profils respectifs et à leurs aptitudes.
Pour lui, l'Enseignement technique et la Formation professionnelle doivent être des piliers incontournables du développement de la Côte d’Ivoire. « Notre ambition commune est d’accroître significativement les effectifs dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Il s’agit de passer de 5% des effectifs du secondaire en 2021 à 10% à la rentrée prochaine, grâce à l’ouverture de nouveaux lycées et à la rénovation de certains anciens établissements, notamment ceux retenus pour abriter les nouvelles filières de BT », a-t-il souligné.
A l’en croire, l’orientation scolaire et professionnelle est au centre de la politique éducative. Ainsi, à travers cette rencontre, il sera question de renforcer les programmes d’orientation pour mieux valoriser les 9 séries du baccalauréat technique et technologique et les 36 brevets de technicien (BT) industriels qui ouvrent la voie à des métiers porteurs.
« Je voudrais rappeler que les 4 baccalauréats E, F1, F2, F3 ont permis aux pays émergents d’être à leur niveau actuel et à l’Intelligence artificielle de connaître en ce moment un essor spectaculaire. Donnons-nous la chance de figurer parmi ces pays, comme le souhaite SEM. Alassane Ouattara, Président de la République », a-t-il encouragé. Tout en les exhortant à promouvoir l’apprentissage pratique, comme le prévoit le Projet chantier école où les apprenants participent à la construction de leurs centres de formation ; à collaborer avec les partenaires internationaux pour mutualiser les expertises... Car, selon lui, malgré les avancées, des obstacles persistent.
A savoir l’adéquation formation-emploi qui nécessite une veille constante des mutations sectorielles ; la lutte contre les inégalités territoriales, notamment en zones rurales, exige un renforcement des dispositifs d’orientation décentralisés ; la digitalisation des outils pédagogiques pour préparer les jeunes aux métiers de demain.
« Le ministère continuera de financer des formations spécialisées, comme celle des 16 gestionnaires d’établissement formés en Chine et à soutenir les innovations telles que le Cfa de Yopougon et le Cfa de Gagnoa. Nous comptons sur vous pour incarner cette dynamique nouvelle sur le terrain et pour inverser la tendance, afin d’avoir au moins 30% des apprenants à l’Enseignement technique et à la Formation professionnelle d’ici 2030-2035 », a insisté Koffi N’Guessan.
Pour lui, l'Enseignement technique et la Formation professionnelle doivent être des piliers incontournables du développement de la Côte d’Ivoire. « Notre ambition commune est d’accroître significativement les effectifs dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Il s’agit de passer de 5% des effectifs du secondaire en 2021 à 10% à la rentrée prochaine, grâce à l’ouverture de nouveaux lycées et à la rénovation de certains anciens établissements, notamment ceux retenus pour abriter les nouvelles filières de BT », a-t-il souligné.
A l’en croire, l’orientation scolaire et professionnelle est au centre de la politique éducative. Ainsi, à travers cette rencontre, il sera question de renforcer les programmes d’orientation pour mieux valoriser les 9 séries du baccalauréat technique et technologique et les 36 brevets de technicien (BT) industriels qui ouvrent la voie à des métiers porteurs.
« Je voudrais rappeler que les 4 baccalauréats E, F1, F2, F3 ont permis aux pays émergents d’être à leur niveau actuel et à l’Intelligence artificielle de connaître en ce moment un essor spectaculaire. Donnons-nous la chance de figurer parmi ces pays, comme le souhaite SEM. Alassane Ouattara, Président de la République », a-t-il encouragé. Tout en les exhortant à promouvoir l’apprentissage pratique, comme le prévoit le Projet chantier école où les apprenants participent à la construction de leurs centres de formation ; à collaborer avec les partenaires internationaux pour mutualiser les expertises... Car, selon lui, malgré les avancées, des obstacles persistent.
A savoir l’adéquation formation-emploi qui nécessite une veille constante des mutations sectorielles ; la lutte contre les inégalités territoriales, notamment en zones rurales, exige un renforcement des dispositifs d’orientation décentralisés ; la digitalisation des outils pédagogiques pour préparer les jeunes aux métiers de demain.
« Le ministère continuera de financer des formations spécialisées, comme celle des 16 gestionnaires d’établissement formés en Chine et à soutenir les innovations telles que le Cfa de Yopougon et le Cfa de Gagnoa. Nous comptons sur vous pour incarner cette dynamique nouvelle sur le terrain et pour inverser la tendance, afin d’avoir au moins 30% des apprenants à l’Enseignement technique et à la Formation professionnelle d’ici 2030-2035 », a insisté Koffi N’Guessan.