Éducation nationale/Retard de paiement des frais de scolarité: Mariatou Koné rassure les fondateurs d'écoles privées

Les deux parties visiblement satisfaites après les échanges. (DR)
Les deux parties visiblement satisfaites après les échanges. (DR)
Les deux parties visiblement satisfaites après les échanges. (DR)

Éducation nationale/Retard de paiement des frais de scolarité: Mariatou Koné rassure les fondateurs d'écoles privées

Le 24/04/25 à 19:48
modifié 25/04/25 à 10:05
La ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation (Mena), Prof. Mariatou Koné, a eu une rencontre avec les associations de fondateurs d’écoles privées de Côte d’Ivoire. C’était le 23 avril 2025, au Plateau, à la salle de conférences de la Direction des examens et concours (Deco). Le retard de paiement des frais de scolarité de l’année scolaire 2022-2023 de la part de l’État était le principal point au cœur des échanges.

La ministre a indiqué que pour l’année scolaire 2023-2024, tout a été réglé. « Nous sommes en 2024-2025, les engagements ont été également faits. Mais il y a un gap de 92 milliards et l'État est en train de tout mettre en œuvre pour que cela soit payé. Je pense que nous nous sommes compris. Nous sommes repartis satisfaits parce qu’il y a eu un déficit de communication. Les dossiers qui sont arrivés à notre niveau ont été traités, transmis et sont en cours de paiement », a-t-elle déclaré.

La question de la juste dette que l’État veut payer a été abordée. « Au nom de cette juste dette, nous avons maintenant un système de contrôle biométrique que certains n’apprécient pas. C’est le prix à payer pour amoindrir les frais de scolarité chez l’État de Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué.

Mariatou Koné a rassuré les parents d’élèves quant à la tenue des examens à grand tirage. « Il n’y a pas de problème avec les fondateurs d’écoles privées. Cette rencontre intervient dans le cadre normal que nous avons, chaque année, avec les différents acteurs du système éducatif. Pour l’instant, il n’y a pas de problème », a-t-elle assuré.

En outre, elle a rappelé que l’instauration du dialogue direct entre le ministère et les acteurs du système éducatif a pour but de créer un environnement scolaire apaisé, favorable au bon déroulement de l’année scolaire et des apprentissages. Cela, « en vue d’une meilleure performance, particulièrement pour les enfants qui prennent part aux examens à grand tirage ».

Pour sa part, Ibrahim Karamoko, président de la Fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire (Feneplaci), a salué la détermination de la ministre à donner une réponse favorable à leurs préoccupations.

« La ministre nous a assurés qu’elle portera notre voix auprès du gouvernement pour que ces paiements puissent se faire. Elle a indiqué qu’elle travaille dans ce sens. Nous sommes heureux qu’elle s’implique personnellement dans le règlement des frais de scolarité », a-t-il souligné. Puis d’ajouter : « Nous avons formé des enfants et notre objectif, c’est de les évaluer. Seulement, pour le faire, il faut que les enseignants et le personnel aient de l’argent. »
Collaboration DANIELLE SERI (Stagiaire)




Le 24/04/25 à 19:48
modifié 25/04/25 à 10:05