
Salon de la pêche et de l’aquaculture: Les pays riverains de l’Atlantique en quête de solutions durables à Abidjan
À l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, a indiqué que le gouvernement ivoirien attend beaucoup des travaux des ministres en charge des ressources halieutiques et des experts pour améliorer sa politique de développement du secteur, et sa place dans son plan de souveraineté alimentaire. Le chef du gouvernement a souhaité davantage plus de discussions sur plusieurs défis dont la protection des espaces maritimes des pays contre les menaces terroristes et autres pêcheurs illégaux.
Beugré Mambé a aussi souhaité des solutions pour le respect des mailles réglementaires des filets, la maîtrise des biotechnologies et comment assurer la relève au niveau des acteurs. Parce qu’a-t-il souligné, c’est un secteur porteur auquel les jeunes doivent s’intéresser.

C’est en cela que le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a rappelé les avancées dans son domaine d’intervention. « C’est dans cet esprit que le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah) a entrepris des réformes ambitieuses visant, notamment à moderniser les infrastructures de pêche et d’aquaculture ; renforcer les dispositifs de sécurité sanitaire des produits halieutiques ; promouvoir l’aquaculture commerciale et communautaire ; promouvoir l’Économie Bleue et attirer des investissements structurants, tant nationaux qu’étrangers, dans l’ensemble de la chaîne de valeur », a-t-il expliqué.
Se faisant l'écho des inquiétudes soulevées par le Premier ministre, Sidi Tiémoko Touré a indiqué que les travaux vont également porter sur les impacts du changement climatique sur nos ressources ; la surexploitation des stocks halieutiques ; la faible transformation locale ; et les difficultés d’accès au financement pour les acteurs.
Pour cette première édition du Salon de la pêche et de l’aquaculture, l’Égypte et la Thaïlande sont respectivement pays invité d’honneur et pays invité spécial.