Professeur Touré Offianan André
Le Pr Touré Offianan relie science, éthique et religion : « La recherche commence toujours par un acte de foi »
À l’heure où la recherche scientifique progresse à un rythme effréné, les questions éthiques et religieuses deviennent de plus en plus pressantes. C’est dans cette optique que le Professeur Touré Offianan André, Directeur Scientifique et Président du Comité d’éthique institutionnel de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, a initié une conférence centrée sur l’interaction entre éthique de la recherche et religion.
Ce dialogue interdisciplinaire, enrichi par l’intervention de l’Abbé Luc Camara, visait à offrir aux chercheurs des outils de réflexion sur l’intégration des convictions religieuses dans le respect des normes éthiques internationales, telles que le Code de Nuremberg et le Rapport Belmont. Le Professeur Touré rappelle que l’éthique scientifique, bien qu’universelle, ne peut ignorer les contextes spirituels et culturels des chercheurs.
Le choix de l’Abbé Luc Camara, théologien, enseignant au Grand Séminaire d’Anyama et membre du Comité d’éthique de l’Institut, s’est imposé naturellement. Fort d’une expertise en déontologie et éthique acquise en Côte d’Ivoire et à l’international, il a permis d’éclairer les participants sur l’importance de la foi dans la formulation d’hypothèses scientifiques et la conduite responsable des recherches.
Selon le Professeur Touré, cette conférence a eu un impact notable sur les médecins chercheurs présents. En effet, les discussions ont suscité une prise de conscience sur les implications éthiques de leurs actes, notamment dans la gestion des prélèvements sanguins et les traitements administrés aux patients. En mettant en lumière les enjeux éthiques liés à la pratique médicale, la conférence a rappelé que l’humain reste au cœur de toute recherche.
Pour le scientifique ivoirien, il est faux de croire que la science exclut la religion. Bien au contraire, l’éthique s’appuie sur des valeurs morales souvent inspirées de croyances religieuses. Il évoque ainsi le « trépied de l’éthique » : « je veux, je peux, je dois », qui invite chaque chercheur à évaluer ses intentions à l’aune de la responsabilité sociale et spirituelle.
En somme, le Professeur Touré plaide pour une recherche responsable, enrichie par le dialogue entre la rigueur scientifique et la profondeur spirituelle. À travers cette initiative, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire entend promouvoir une science éthique, humaine et respectueuse des convictions.
Le choix de l’Abbé Luc Camara, théologien, enseignant au Grand Séminaire d’Anyama et membre du Comité d’éthique de l’Institut, s’est imposé naturellement. Fort d’une expertise en déontologie et éthique acquise en Côte d’Ivoire et à l’international, il a permis d’éclairer les participants sur l’importance de la foi dans la formulation d’hypothèses scientifiques et la conduite responsable des recherches.
Selon le Professeur Touré, cette conférence a eu un impact notable sur les médecins chercheurs présents. En effet, les discussions ont suscité une prise de conscience sur les implications éthiques de leurs actes, notamment dans la gestion des prélèvements sanguins et les traitements administrés aux patients. En mettant en lumière les enjeux éthiques liés à la pratique médicale, la conférence a rappelé que l’humain reste au cœur de toute recherche.
Pour le scientifique ivoirien, il est faux de croire que la science exclut la religion. Bien au contraire, l’éthique s’appuie sur des valeurs morales souvent inspirées de croyances religieuses. Il évoque ainsi le « trépied de l’éthique » : « je veux, je peux, je dois », qui invite chaque chercheur à évaluer ses intentions à l’aune de la responsabilité sociale et spirituelle.
En somme, le Professeur Touré plaide pour une recherche responsable, enrichie par le dialogue entre la rigueur scientifique et la profondeur spirituelle. À travers cette initiative, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire entend promouvoir une science éthique, humaine et respectueuse des convictions.