Sportivement : Enfin, à la place qu’il faut

Georges N’Goan, président du Comité national olympique (à gauche) et Yacine Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football. (Ph: Dr)
Georges N’Goan, président du Comité national olympique (à gauche) et Yacine Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football. (Ph: Dr)
Georges N’Goan, président du Comité national olympique (à gauche) et Yacine Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football. (Ph: Dr)

Sportivement : Enfin, à la place qu’il faut

Le 28/04/25 à 10:41
modifié 28/04/25 à 11:44
La semaine dernière a été riche en bonnes nouvelles pour le sport ivoirien. Georges N’Goan, président du Comité national olympique (Cno), a intégré le comité exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa).

Dans la même semaine, on a appris la cooptation du patron du football ivoirien, Yacine Idriss Diallo, au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf).

L’absence de la Côte d’Ivoire dans ces instances de décision sur le plan continental était vécue comme une frustration. Et des voix avaient commencé à se lever pour dénoncer ce qu’elles appelaient une injustice.

Il était difficile, en effet, de comprendre que ces instances qui décident pour le sport de haut niveau soient truffées de cadres de petites nations comme la Mauritanie, le Djibouti, les Comores, le Gabon, le Niger, le Togo, le Liberia, les Seychelles, le Botswana et autres.

Des places de choix, notamment au sein de la Confédération africaine de football, tandis que la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, auréolée également de trois étoiles, dont la dernière acquise de haute lutte à domicile, n’y avait aucun siège.

Ces petites nations de football n’ont ni le palmarès ni le pedigree que présente le football ivoirien. Cependant, elles n’ont pas volé leur fauteuil à la Caf.

La plupart du temps, on accède à ces postes par des élections et à ce niveau, les Ivoiriens se sont toujours fourvoyés. Soit en y allant en rangs dispersés ou en préparant mal ces élections. Lors de la dernière élection pour le Conseil de la Fifa, Idriss Diallo était seul candidat ivoirien et, au final, il n’a récolté que 18 voix.

Mais l’absence prolongée du football ivoirien dans ces lieux où siègent les têtes pensantes de la Caf ou de la Fifa, était un sacrilège.

C’est pourquoi cette cooptation d’Idriss Diallo sonne comme une injustice réparée. Ce qui permet à la Côte d’Ivoire de reprendre sa place au sein des décideurs du football africain et de ne plus être un suiveur.


Le 28/04/25 à 10:41
modifié 28/04/25 à 11:44