Atp Challenger 50 Côte d'Ivoire : Comment la FIT a réconcilié les Ivoiriens avec le tennis

Le président Koyo, entre les deux finalistes du tournoi 2 des challengers d'Abidjan se dit heureux d'avoir réussi son premier pari à la tête de la Fit. (Ph: Dr)
Le président Koyo, entre les deux finalistes du tournoi 2 des challengers d'Abidjan se dit heureux d'avoir réussi son premier pari à la tête de la Fit. (Ph: Dr)
Le président Koyo, entre les deux finalistes du tournoi 2 des challengers d'Abidjan se dit heureux d'avoir réussi son premier pari à la tête de la Fit. (Ph: Dr)

Atp Challenger 50 Côte d'Ivoire : Comment la FIT a réconcilié les Ivoiriens avec le tennis

Le 29/04/25 à 14:13
modifié 29/04/25 à 14:23
Chaque sport a son public. Cette assertion, la Fédération ivoirienne de tennis (Fit) vient de l’expérimenter. En effet, pendant les deux semaines de tournoi Atp challenger 50, le Central tennis club de Cocody n’a pas désempli. Femmes, hommes, jeunes, vieux, enfants filles et garçons de toutes les catégories sociales n’ont pas voulu se faire conter cette première édition.
Le pic a été atteint lors de la finale, dimanche soir. La République était représentée au plus haut niveau par le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo ; le ministre directeur du cabinet du Président de la République, Fidèle Sarassoro et le ministre délégué des Sports et du Cadre de vie, Adjé Silas Metch. Il y a longtemps que le stade de tennis de l’Ivoire a connu pareille affluence.
« Ce genre de rendez-vous nous manquait. Merci à la fédération ivoirienne de tennis qui nous permet de vivre notre passion, à travers des matchs de haut niveau », confie Moustapha Koita, un joueur de tennis du dimanche, qui avoue être attiré par les affiches de qualité.
« Moi, dès que j’ai appris que des joueurs comme Benoît Paire, Bax et autres Dougaz étaient présents, j’ai organisé mon temps pour suivre le maximum de matchs », soulignait un autre amateur de la petite balle jaune, Alfred Kouamé, qui se déplaçait chaque jour, avec sa petite famille pour voir « du beau tennis ».

Le public n'a pas boudé son plaisir lors du Challenger 50 Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
Le public n'a pas boudé son plaisir lors du Challenger 50 Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)


Sans oublier les annonceurs qui se disputaient les différentes affiches de l’événement. Avouons-le, la fédération ivoirienne de tennis a réussi un beau coup, en organisant le premier Atp challenger 50 de l’Afrique de l’Ouest sur son sol. « Au début, nous étions un peu stressés. C’était la première fois que nous accueillions un tel tournoi qui demande beaucoup de précisions. Mais au fil du temps, on a gagné en confiance et vous avez vu que nous sommes montés en puissance quant à l’organisation », se félicite le président Sylvère Koyo, qui semble avoir pris goût à l'organisation de grands événements sportifs.
« L'année prochaine, ce sera un Atp 75 ! », a-t-il annoncé dans la foulée de la victoire d'Ekliakim Coulibaly sur Aziz Dougaz (7/6 ; 4/6 ; 4/6). En termes d’organisation, ce premier challenger 50 d’Abidjan a été salué par les experts étrangers présents. « Nous n’en avons pas beaucoup sur notre continent. Merci à la Côte d’Ivoire de progresser. On espère que la fédération ivoirienne de tennis ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Car, je compte y revenir l’an prochain », promet Aziz Dougaz, le tennisman tunisien battu en finale par l’Ivoirien Eliakim Coulibaly.

Le 29/04/25 à 14:13
modifié 29/04/25 à 14:23