Du poisson frais. (DR)
Deux-Plateaux : Pour abus de confiance, une jeune fille convoquée par sa patronne
Salimata, âgée de 20 ans, travaille comme fille de ménage chez dame Korôtoumou. Sa tâche quotidienne, aider sa patronne à vendre des cartons de poisson frais au marché de Cocody les Deux-Plateaux.
Depuis l’arrivée de Salimata, il y a deux mois, dame Korôtoumou constate qu’elle ne fait plus de bénéfices comme avant. Ne comprenant pas, elle s’interroge.
Dans ses recherches, elle se rend à la chambre froide et questionne ceux qui l’autorisent à garder le poisson au frigo. Ces derniers lui font savoir que sa fille de ménage, Salimata, revient chaque jour pour prendre du poisson en son nom.
Stupéfaite, dame Korôtoumou signale qu’elle n’a jamais envoyé Salimata seule à la chambre froide. « Tôt le matin, je viens avec elle chercher le poisson...Et souvent, je reviens seule en prendre encore lorsque les clients en demandent davantage...Je ne l’ai jamais envoyée seule...», a-t-elle laissé entendre en pointant du doigt les frigoristes d’être à la base de son manque de bénéfice.
Le lendemain, alors qu’elles sont en plein commerce, Salimata comme d’habitude, demande la permission à sa patronne pour se rendre dans les toilettes du marché.
Dame Korôtoumou lui accorde la permission, mais cette fois, elle la suit de près. Salimata se rend chez le frigoriste et demande à prendre du poisson au nom de sa patronne qui l’aurait envoyée.
Au moment de quitter les lieux avec le poisson, dame Korôtoumou surgit devant elle et lui demande qui l’a envoyée chercher la marchandise.
Confuse, Salimata baisse la tête et avoue son forfait. Elle explique qu’elle vend le poisson à vil prix à des femmes du marché.
Devant le juge au tribunal du Plateau, le 28 mars 2025, dame Korôtoumou ne s’est pas constituée en partie civile. Elle a pris l'engagement de tout laisser tomber, mais décide ne plus travailler avec Salimata.
La justice a condamné la jeune fille à 15 jours de prison ferme et à 300 000 FCfa d’amende.
Dans ses recherches, elle se rend à la chambre froide et questionne ceux qui l’autorisent à garder le poisson au frigo. Ces derniers lui font savoir que sa fille de ménage, Salimata, revient chaque jour pour prendre du poisson en son nom.
Stupéfaite, dame Korôtoumou signale qu’elle n’a jamais envoyé Salimata seule à la chambre froide. « Tôt le matin, je viens avec elle chercher le poisson...Et souvent, je reviens seule en prendre encore lorsque les clients en demandent davantage...Je ne l’ai jamais envoyée seule...», a-t-elle laissé entendre en pointant du doigt les frigoristes d’être à la base de son manque de bénéfice.
Le lendemain, alors qu’elles sont en plein commerce, Salimata comme d’habitude, demande la permission à sa patronne pour se rendre dans les toilettes du marché.
Dame Korôtoumou lui accorde la permission, mais cette fois, elle la suit de près. Salimata se rend chez le frigoriste et demande à prendre du poisson au nom de sa patronne qui l’aurait envoyée.
Au moment de quitter les lieux avec le poisson, dame Korôtoumou surgit devant elle et lui demande qui l’a envoyée chercher la marchandise.
Confuse, Salimata baisse la tête et avoue son forfait. Elle explique qu’elle vend le poisson à vil prix à des femmes du marché.
Devant le juge au tribunal du Plateau, le 28 mars 2025, dame Korôtoumou ne s’est pas constituée en partie civile. Elle a pris l'engagement de tout laisser tomber, mais décide ne plus travailler avec Salimata.
La justice a condamné la jeune fille à 15 jours de prison ferme et à 300 000 FCfa d’amende.