Défilé marquant les 64 ans de l’indépendance : La gendarmerie nationale séduit avec ses hommes et son arsenal 

Un défilé magistral (DR)
Un défilé magistral (DR)
Un défilé magistral (DR)

Défilé marquant les 64 ans de l’indépendance : La gendarmerie nationale séduit avec ses hommes et son arsenal 

Le 09/08/24 à 18:17
modifié 10/08/24 à 14:35
Sous le regard attentif du général de corps d’armée Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, et de la haute hiérarchie militaire, dont le général de corps d’armée Lassina Doumbia, chef d’Etat-major général des armées, les armées ivoiriennes, la police et la gendarmerie nationale ont défilé avec éclat sur l’autoroute de Grand-Bassam, le 7 août 2024.

À la tête du défilé militaire de la gendarmerie, les écoles et centres de formation ont ouvert le passage. Le colonel-major Camara Kinanya Alain, commandant de l’école de gendarmerie d’Abidjan, a dirigé avec brio les pelotons des écoles d’Abidjan et de Toroguhé. Issu de la 45e promotion de l’École militaire préparatoire technique (Empt) et de la 28e promotion des élèves officiers de l’École des forces armées (Efa), cet officier supérieur, accompagné de ses hommes, a offert une prestation remarquable au public venu en grand nombre célébrer le 64e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

La gendarmerie nationale (DR)
La gendarmerie nationale (DR)



Le Président de la République, Alassane Ouattara, son épouse Dominique Ouattara, ainsi que les plus hautes personnalités du pays ont assisté à ce défilé civil et militaire marqué par une discipline et une coordination exemplaires.

Le défilé pédestre de la gendarmerie nationale débuté par les écoles d'Abidjan et de Toroguhé a été l'occasion de révéler un aperçu des moyens pour ses missions régaliennes, notamment le maintien de l’ordre, la lutte contre le terrorisme, la libération d’otages, ainsi que des interventions spécialisées et la défense de l’intégrité du territoire national.

Selon le responsable de la communication de ce corps d’armée, pour les opérations de maintien de l’ordre, des moyens non létaux sont d’abord déployés en fonction de la situation. En cas d’escalade, les unités mobiles de la gendarmerie sont autorisées à utiliser des engins tels que des armes acoustiques, des réducteurs de barricades et des lanceurs de grenade. Pour les situations critiques, un fourgon de lancer d’eau, équipé d’un dispositif d’auto-extinction, est également mobilisé. Si les hostilités s’intensifient, les « Blindés sprint-buck » sont déployés pour rétablir l’ordre.

Les interventions de contre-terrorisme, de libération d’otages et d’autres actions spéciales sont, précise-t-il, confiées aux unités spécialisées, utilisant des moyens lourds comme des véhicules légers armés de mitrailleuses. Face aux menaces maritimes, la gendarmerie engage également des moyens nautiques pour intercepter des embarcations suspectes, patrouiller et effectuer des escortes sur les eaux territoriales, en coopération avec la marine nationale si nécessaire.

Enfin, lors des missions de défense de l’intégrité du territoire, en synergie avec l’armée et ses différentes composantes, la gendarmerie mobilise ses plus gros équipements, dont des véhicules d’assaut, des blindés chenillés et des armes anti-aériennes pour repousser toute attaque aérienne ennemie.



Le 09/08/24 à 18:17
modifié 10/08/24 à 14:35