Décès de Séliko Séli Mvouata : Comme une symphonie inachevée
Le refrain de la chanson « Marcory Gazoil » qui avait fait le succès du groupe congolais « Génération 86 » dans les années 1980 résonnera tristement désormais.
Le parcours sur terre de Séliko Malongi, alias Séliko Séli Mvouata, membre de ladite formation musicale, s’est achevé, le 9 août, à Abidjan.
Celui qui avait contribué à créer une passerelle entre les rythmes musicaux de son pays natal, le Congo et sa patrie d’adoption la Côte d’Ivoire, est décédé des suites d’une longue maladie, a-t-on appris de ses proches.
Installé sur les bords de la lagune Ébrié en 1986, Séliko y avait fait la rencontre son compatriote Zitany Neil. Ensemble, ils avaient décidé de former ‘’Génération 86’’.
À l’époque, la musique congolaise dominait l’univers musical africain. Et leurs deux premiers albums ‘’Abibi’’ puis « La vie » caracolaient au sommet des hits parades. Lorsque était sorti ‘’Marcory Gazoil’’, bien plus qu’un succès : c’était un triomphe.
Toutes les chaînes de radio et de télévision jouaient le titre en boucle. Et dans les soirées, c’était au rythme de « Marcory gazoil » que les noceurs se trémoussaient. Avec ses copains de « Génération 86 », Séliko avait enchaîné les tournées partout sur le continent africain. Et lorsque le groupe s’est disloqué, Séliko a entamé une carrière solo en 1990.
Grâce aux interventions techniques de Marcellin Yacé, son album intitulé ‘’Effacez le tableau’’ l’a propulsé sur l’orbite médiatique. Tant et si bien qu’il est réclamé dans toutes les capitales d’Afrique pour des spectacles. En 1992, il a remis le couvert avec un 2e album dénommé ‘’Marie-Thérèse’’. Là encore, c’était un succès total.
Un retour dans les bacs qui n’aura pas lieu
En 1994, il a sorti ‘’Abidjan cabri boit dêguê’’. Mais cette fois, l’album est passé inaperçu. Cela a marqué le début de la descente aux enfers de l’artiste. « Mon producteur qui devait booster l’album a eu des problèmes, donc la promotion n’a pas suivi. Je me suis battu tant bien que mal, mais les choses étaient vraiment difficiles », a-t-il confié à Fraternité Matin, lors d’une interview.
Mis à part quelques apparitions sporadiques dans les chansons de sa collègue Tina Glamour, sa meilleure amie, Séliko était absent de la scène musicale. Mais, il préparait secrètement son retour dans les bacs avec un opus intitulé « La gifle de l’Éternel » en collaboration avec Dj Kedjevara. « Je viens ré-effacer le tableau », nous a-t-il confié.
Hélas, la maladie a reporté ce retour sine die. Et sa mort est venue mettre définitivement fin à sa carrière qui avait commencé sous les chapeaux de roue avant de décliner.
Avec sa mort, l’Afrique perd une belle voix et un artiste qui avait le sens du spectacle et la capacité de faire bouger sur sa musique les sujets les récalcitrants
Celui qui avait contribué à créer une passerelle entre les rythmes musicaux de son pays natal, le Congo et sa patrie d’adoption la Côte d’Ivoire, est décédé des suites d’une longue maladie, a-t-on appris de ses proches.
Installé sur les bords de la lagune Ébrié en 1986, Séliko y avait fait la rencontre son compatriote Zitany Neil. Ensemble, ils avaient décidé de former ‘’Génération 86’’.
À l’époque, la musique congolaise dominait l’univers musical africain. Et leurs deux premiers albums ‘’Abibi’’ puis « La vie » caracolaient au sommet des hits parades. Lorsque était sorti ‘’Marcory Gazoil’’, bien plus qu’un succès : c’était un triomphe.
Toutes les chaînes de radio et de télévision jouaient le titre en boucle. Et dans les soirées, c’était au rythme de « Marcory gazoil » que les noceurs se trémoussaient. Avec ses copains de « Génération 86 », Séliko avait enchaîné les tournées partout sur le continent africain. Et lorsque le groupe s’est disloqué, Séliko a entamé une carrière solo en 1990.
Grâce aux interventions techniques de Marcellin Yacé, son album intitulé ‘’Effacez le tableau’’ l’a propulsé sur l’orbite médiatique. Tant et si bien qu’il est réclamé dans toutes les capitales d’Afrique pour des spectacles. En 1992, il a remis le couvert avec un 2e album dénommé ‘’Marie-Thérèse’’. Là encore, c’était un succès total.
Un retour dans les bacs qui n’aura pas lieu
En 1994, il a sorti ‘’Abidjan cabri boit dêguê’’. Mais cette fois, l’album est passé inaperçu. Cela a marqué le début de la descente aux enfers de l’artiste. « Mon producteur qui devait booster l’album a eu des problèmes, donc la promotion n’a pas suivi. Je me suis battu tant bien que mal, mais les choses étaient vraiment difficiles », a-t-il confié à Fraternité Matin, lors d’une interview.
Mis à part quelques apparitions sporadiques dans les chansons de sa collègue Tina Glamour, sa meilleure amie, Séliko était absent de la scène musicale. Mais, il préparait secrètement son retour dans les bacs avec un opus intitulé « La gifle de l’Éternel » en collaboration avec Dj Kedjevara. « Je viens ré-effacer le tableau », nous a-t-il confié.
Hélas, la maladie a reporté ce retour sine die. Et sa mort est venue mettre définitivement fin à sa carrière qui avait commencé sous les chapeaux de roue avant de décliner.
Avec sa mort, l’Afrique perd une belle voix et un artiste qui avait le sens du spectacle et la capacité de faire bouger sur sa musique les sujets les récalcitrants